Pages

mercredi 26 avril 2023

Voyage au pays des légendes, en forêt de Brocéliande. 1ère étape: Paimpont. (35)

 

L'abbaye de Paimpont XIII ème siècle


C'était le jour…

Tu m’en avais parlé depuis longtemps de ce pays où il fait toujours beau, où le temps n’existe pas, où les rêves nous emportent même si nous n’aimons pas voyager. Ce pays d’enfance où chaque lieu est un morceau de mystère abandonné à notre imaginaire débordant. Tu m’avais promis de m’y emmener…

 

L'étang de Paimpont

Alors, en apercevant Paimpont et son Abbaye, son étang bordé d’une forêt encore toute jeune de ses feuillages printaniers, j’ai souri. Ton regard en disait long. Tu m’as pris la main pour me guider sur un sentier et, ensemble, le bonheur au cœur, nous avons fait nos premiers pas en forêt de Brocéliande après avoir franchi la Porte des Secrets.

Un des nombreux chêne remarquables.

Fougères des rives de l'étang.

 

Petite balade découverte autour de l'étang de Paimpont, 4km dans un paysage étonnant.

Le 21 avril 2023.

A suivre...

mardi 18 avril 2023

Au cœur du printemps.

 

Je pourrais chanter des nuits légères sur les mêmes notes que des oiseaux enchanteurs. Je pourrais colorier des images grises avec des teintes chaudes et joyeuses pour donner du courage au temps s’enfuyant afin qu’il se décide à rester dans mon jardin. Mais Dame nature sais faire tout ça bien mieux que moi. Alors je range mes mots quelques jours pour laisser faire le Maître de cérémonie.

Le printemps est arrivé comme le dit le poète. Et c’est beau partout…














 Balade autour de Benais (37). 11km au cœur du printemps.

samedi 15 avril 2023

Coeur en errance.

Un instant volé sur le net.

 

La pluie s’est perdue en terrasse, au bout d’un trottoir gris perle, sur une table vide. Une femme fume, inonde sa solitude transparente de regrets pendant que s’oublie son regard vaporeux sur le bitume délavé. Le jour peut s’enfuir et la nuit sourde l’envahir. Une plume d’acier, où s’accrochent des mots mordants, griffe son cœur en y déposant son encre terne, retouches sombres, sur une plaie ouverte, sur une vie désertée.

Dans une grâce qui n’appartient qu’à elle, se dessine la misérable lassitude brisant le bonheur éphémère qui hier encore l’enveloppait d’espoir et de rêves remplis de fleurs. Rouge passion. Car en amour tout est rouge. Les lèvres humides déguisant les baisers fougueux. Le velours trompeur des lits défaits. Les roses attendant l’eau d’un vase. Les larmes brûlantes habillant les adieux.

Autour d’elle, dansent des gouttes froides ignorant le battement brutal dans son corps d’un cœur en errance. L’amertume fait le reste. Des larmes tracent alors les premières rides pour étaler sur son visage l’élégance nébuleuse du temps qui passe et fait souffrir même les jolies amantes.