Je voudrai te dire
des choses blanches
comme des dentelles
de glace
sur des musiques
argentées…
… pour te faire
danser,
nue et pure devant
la glace,
jusqu’à la fin de l’été !
Je voudrai te dire
des choses blanches
comme des dentelles
de glace
sur des musiques
argentées…
… pour te faire
danser,
nue et pure devant
la glace,
jusqu’à la fin de l’été !
La mer, sa toile lisse comme une couverture argentée.
Sa lumière claire dansant dans les entrelacs des carrelets de bois délavé.
Ses reflets salés, parfumés d’un soleil blanc, dans son eau grise à peine
agitée.
La mer, son âme vagabonde dans un hiver qui ne porte pas son nom.
C’est un songe. Un songe éveillé. Un songe avec le col relevé,
Une écharpe noué, bouée précieuse en laine tricotée,
Pour empêcher le vent de glisser là où tes mains aiment s’abandonner.
Et pourtant, il oscille dans les voiles de mon manteau, le savoureux frisson…
L’hiver s’ébroue dans le silence glacial de la
forêt gorgée de soleil blanc.
D’où sortent ses couleurs magiques qui nous
étonnent ?
Le vent
résonne dans nos rires. L’air cristallin tinte dans nos bavardages.
Et la
nature étend, sur la folie du temps qui glisse toujours plus, son tablier taché
d’espoir.
La ronde du
monde, ici, oublie de nous tirer l’oreille.
Les arbres font danser leurs dentelles grises et
gracieuses sur l’azur délavé.
Nous, joyeux d’être ensemble, nous dessinons dans
la boue le sourire de nos pas amusés.
Parc de la Gournerie - Nantes (44) - 10 janvier 2021.