Pages

vendredi 30 avril 2021

La vie discute.

 


La vie discute dans la pénombre rafraîchie du jour déclinant avec grâce, le sourire aux lèvres, la pensée réjouie, l’humeur badine. Elle dodeline de la tête, fait scintiller ses yeux gourmands, fredonne un doux chant chargé de nuances ennuagées de pourpre et de rose, émotions musicales du soir impalpable. Quelques accords emportés par le vent, mouillés par une petite pluie fine, fugue fugace, colorée de promesses.
L’heure est nonchalante, paresseuse.
La lumière diaphane dégouline des fanfreluches célestes, ouatées, gonflées d’audace et de promesses d’amour.
Le printemps se fait charmeur.
Nous cédons à cet instant magique nos sourires éblouis.


 

mardi 27 avril 2021

Balade de confinement 3

 


Oui, il y a un vent de fou, aussi fort que le Mistral, mais i
l y a aussi le soleil qui brille.
Les murs de chez nous nous écrasent.
Allons saluer Dame Loire, passer un doux moment avec elle et lire un bon bouquin.
Une trêve loin de notre vie qui tourne en rond, mais pas comme sur un manège.
Viens, enfourchons nos vélos pour braver la tempête…

L'eau est partout...

La chapelle sur Loire

 

La Loire déjà bien assoiffée...


La sagesse du temps qui passe.


La Philberdière.




 

lundi 26 avril 2021

Balade de confinement 2

Il fait beau.
Il fait presque chaud.
Quitte à tourner en rond, si nous allions faire un tour autour de chez nous…

Un petit bonheur de balade sous le soleil...




 

jeudi 22 avril 2021

Sa petite lumière...

 

Le candélabre observe la nuit qui avance, de son œil pâle.
Sa petite lumière s’affole derrière le verre encombré de volutes aériennes,
tissées par des araignées besogneuses.
Le noir est là, léger, étendu entre hier et demain,
dans sa chemise de soie frêle et lisse comme ta peau.
Sa petite lumière métamorphose le terne et le frileux en drap crème,
en duvet épais,
brodés de dentelle frivoles.
Sa petite lumière cajole tes yeux remplis d’étincelles pendant que ton rire vagabonde,
encore gorgé d’éclats de soleil.


 Tu m’as tendu tes doigts s’agitant dans les reflets courtois
des ombres sinueuses
peintes sur le trottoir.
Tu m’as offert tes lèvres rubis dans le tourbillon de tes fous rires parfumés.

Sa petite lumière a fermé la porte du jour encore chargé d’attente.
L’obscurité devine nos peaux collées,
nos souffles brûlants.
Il est temps de se perdre dans le labyrinthe des plis sages du lit défait.
C’est l’instant de la folie tendre,
du rêve accompli,
quand nos cœurs s’essoufflent derrière la porte fermée…