Petite fée au doux parfum de rose...

 

Je reviens d’un long voyage en terre d’amour,
là où les branches tièdes et ocre des saules en feu
s’endorment sous la pluie folle des orages silencieux.
J’y ai entendu des songes vaporeux chuintant leur abondante fraîcheur transparente.
J’y ai lu mille rimes en arc en ciel tendu dans l’azur bleu roi.
J’y ai touché la laine fine et douce du bonheur soyeux.
J’y ai goûté le sucre et le miel du partage joyeux,
des embrassades infinies,
des rêves sans trêve.

Je t’ai tenue dans mes bras, petite fée au doux parfum de rose.

 

 

Lilou est arrivée...

 

Le jour,
avec son gant de velours,
a bousculé la longue nuit d’attente impatiente.
Il est allé chercher dans le bruissement des étoiles filantes suspendues,
les frissons bleus du vent,
la magie cachée sous tes paupières de nacre fine.
La belle aurore dessine,
du bout de ses doigts,
un chemin d’arabesques claires qu’enveloppe une fine poudre d’or.
Et toi,
luciole fragile aux ailes scintillantes,
tu dors sagement.

Je devine ton visage portant la douceur de l‘espoir.
Ta lumière, chose bouleversante, nous éclaire.
Tout le bleu infiniment profond du ciel est dans tes yeux,
dans ta pureté limpide, sans orgueil.
Il y a tant de grandeur dans ton innocente présence.

Ô petit ange,
je ne te connais pas encore,
mais ta voix résonne déjà dans nos vies tremblantes de joie.
Tu inondes de folles lumières le chant de nos cœurs.