La nuit s’est invitée…
Pourtant ils sont là vos rires de la fête.
Ils sont là, rangés dans l’air de la maison où s’amusent les parfums du
sapin décoré ; où roulent encore les scintillements des guirlandes, animés
par la flamme fragile des bougies.
Dans la cheminée, ronronnent dans l’âtre les rougeurs silencieuses des
dernières braises de notre premier feu ensemble.
Et puis ce vide immense, souligné avec insistance par la pendulette, mesurant
la juste valeur de notre amour qui se dépose sur la tristesse de l’absence,
nous enveloppe de quelques larmes.
Revenez vite…