Le temps discret, vagabond,
se faufile entre les pages de ton livre. Un verre de vin tendre, caressé pas tes
mains tièdes, fugitives guerrières d’instants conquérants, espère tes lèvres
sauvages comme autant de promesses élégantes et rassurantes. Le vent prometteur
pousse dans le jour timide le flamboiement de ta chevelure abandonnée avec une grâce
délicate sur tes épaules.
Il y a de
la magie dans ta vie.
De l’amour.
De l’envie pure.
Belle et suave inconnue,
plongée dans la vie secrète d’une histoire remplie des mots d’un autre, ne
trembles-tu pas au fond de toi de ses exploits accrochés au parchemin de son
imaginaire ? A ta façon de frôler les pages, je lis tes gestes intimes dans
le brillant velours des nuits lunaires. Ils font frémir les peaux des hommes
envoutés par la danse de ton corps pétri de lumière et d’ombres dérobées.
Je passe,
me retourne.
Tu restes toute entière offerte à ta liberté de femme aux essences rares.
Merci Pastelle.