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vendredi 30 juillet 2021

Poésie offerte au promeneur du soir.



La terre, voyageuse fragile à la chevelure affolée, respire doucement, apaisée par un chant de lumière venu de la mer. L’heure est douce. Dans une paix d’ombres, un souffle d’air aux multiples couleurs, serpente entre l’eau miroir et le sable humide.
C’est la vie galante qui se met à danser ; la lune ingénue qui se réveille ; le soleil souverain qui se couche, sequin d’or roulant dans son lit de soie violine.

 

Le calme nous enivre.
La nuit nous tend ses bras tièdes, nous invite au voyage, au rêve. À l’amour.

 

Derrière le rideau frémissant de l’horizon en feu,
tangue un crépuscule délicieux invitant à la sagesse.
La baie, déjà, remonte le duvet clair de ses flots indolents.
Mouvement infini ancré à la poésie sans cesse offerte au promeneur du soir.

 Coucher de soleil au Crotoy (80), 22 juillet 2021

 

mercredi 14 juillet 2021

Elle me sourit...

 

Image empruntée au net.

Elle me sourit là, dans une pénombre ballotée par un vent doucereux.
Une heure suave à l’haleine sauvage de musc et de sous-bois.
Je ne m’attendais pas à cette folle rencontre.
Elle m’a surpris…

Presque émue,
tout en douceur,
elle a fait scintiller sa robe de tulle bleu,
la laissant se coucher à ses pieds,
comme un songe s’enfonce dans un soir vagabond pour aspirer la lune.

Son corps sur le sable lumineux me faisait entendre la mer,
son rire de dentelle et son tourbillon d’écume.

Moi,
soldat de bois au cœur engourdi de sagesse,
de frissons,
je ne voyais que ses yeux,
puits profond plein d’étoiles filantes…

C’est elle qui est venue prendre ma main pour couvrir sa peau safranée,
là ou ombres et lumières se sont égarées
dans les plis ravis de son corps indompté.

Le temps glisse sur ses soupirs tièdes et la nuit écrase son oreiller.

mercredi 7 juillet 2021

Une pause incontournable.

 

Un peu absent de mon blog ces temps-ci.

Des choses se passent autour de mon roman et du succès qu’il remporte. Être lauréat d’un concours littéraire demande beaucoup de disponibilités, est plus chronophage que je ne le pensais. Je ne vais pas me plaindre, je l’ai un peu cherché. L’été va être très occupé… je vais moins déposer de texte. Je m’attacherai à venir vous voir, même si je serai timide en commentaire.

C’est une porte qui s’ouvre enfin sur le chemin de l’écrivain que je suis devenu. Ce sont des mains tendues pour m’aider à avancer. Je suis heureux de les saisir.

Je vous souhaite un bel été, au soleil, auprès des gens que vous aimez. Un été heureux, doux, chaleureux. Un été de partage.

Promis, je vous retrouve dès septembre avec assiduité et bonheur.