Le candélabre
observe la nuit qui avance, de son œil pâle.
Sa petite lumière s’affole derrière le verre encombré de volutes aériennes,
tissées par des araignées besogneuses.
Le noir est là, léger, étendu entre hier et demain,
dans sa chemise de soie frêle et lisse comme ta peau.
Sa petite lumière métamorphose le terne et le frileux en drap crème,
en duvet épais,
brodés de dentelle frivoles.
Sa petite lumière cajole tes yeux remplis d’étincelles pendant que ton rire
vagabonde,
encore gorgé d’éclats de soleil.
Tu m’as
tendu tes doigts s’agitant dans les reflets courtois
des ombres sinueuses
peintes sur le trottoir.
Tu m’as offert tes lèvres rubis dans le tourbillon de tes fous rires parfumés.
Sa petite
lumière a fermé la porte du jour encore chargé d’attente.
L’obscurité devine nos peaux collées,
nos souffles brûlants.
Il est temps de se perdre dans le labyrinthe des plis sages du lit défait.
C’est l’instant de la folie tendre,
du rêve accompli,
quand nos cœurs s’essoufflent derrière la porte fermée…
Tes mots cher letienne sont une pure merveille. Chacun est si bien choisi pour sa poésie qu'il illumine la page comme la petite lumière devine" vos souffles brûlants".
RépondreSupprimerMerci à toi d'enluminer nos vies.
Douce journée.
C'est cadeau...
SupprimerSi cette lumière peut éclairé le temps qui passe en le faisant joli, j'en suis heureux.
Belle nuit.
Juste une petite lumière pour abriter les amours tout en dentelles!
RépondreSupprimerUne photo et l'instant de nuit devient magique sous les dentelles.
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