La nuit se soulève derrière la pesanteur du fardeau opaque d’une pluie profonde. Le silence, cavalier désabusé, lève son glaive redoutable dans la tourmente du vent épais bousculant des silhouettes grises vers un ravin bleu.
J’ai perdu ta main, ton rire, ta folie.
Le temps rampe, sournois et mesquin, sur nos vies en disgrâce. Le ciel s’est évadé loin de nos regards inquiets. Le froid se faufile dans les fêlures de nos corps tremblants. La solitude s’engouffre dans nos cœurs frémissants.
J’ai perdu tes bras, ton souffle, ton parfum.
Le jardin est un lit défait où trainent d’invisibles gestes désordonnés, des soupirs affolés au milieu d’une mer de draps déchirés, autour de bouderies inutiles. L’absence collante, hallucinant mépris, claque aux réverbères de cette terrible solitude à deux.
J’ai perdu le goût et le grain de ta peau, le suave de ton ambre, le velours de tes ombres.
Texte de pure fiction, juste l'ambiance d'un jour gris et une photos trouvée sur le net.
Il arrive parfois que dans nos vies se faufilent des jours gris...
RépondreSupprimeret l'amour se perd dans les jardins dévastés des années tendresses..
Les jours finissent par s'envoler comme des papillons de cendre,
Supprimerle soleil revient auréolé de pétales de rose.
Aucun jour n'est pareil, c'est le charme de nos vies.
Connaitrait-on la joie en ne vivant la tristesse
RépondreSupprimerDe lendemain qui chante en l'absence de ceux
Où nous brisons le joug des instants angoisseux ?
La vie est harmonie aux notes de justesse
Bonsoir Letienne,
Composition réaliste d'un soir de lassitude où la mélancolie est à son paroxysme offrant de l'inspiration pour la poésie.
Bon week-end, bises
Des soirs qui offrent l'énergie pour rebondir.
SupprimerExtraire le bien du mal pour rire à nouveau.
C'est diabolique mais ça fait du bien!
Bises!
C'est tellement ça !
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