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jeudi 11 décembre 2025

Le banc.

 


Il y a le banc,
La lumière du jour qui n’en est pas une.
A peine une rumeur sans éclat.
Le temps passe, à petits pas serrés,
Vouté, les mains dans les poches.
Il nous oublie dans son regard.
Gris, voilà, tout est gris et lent…

Et pourtant,

Ce banc nous invite aux bavardages sans âge,
En écoutant le vent qui s’entortille,
Comme autant de fruits de saison,
Autour de nos vies besogneuses.

L’alcôve est tendre verdure,
Propice à une élégante discussion,
Un babillage en partage.
Laissons aux ruelles sombres de la ville
Les doutes et l’inquiétude du soir
Qui viennent inexorablement
À notre rencontre.

Parlons un peu,
Toi et moi,
Les yeux dans les yeux,
Les mains nouées au cœur de l’après-midi.
Laissons la lenteur nous envahir…



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