Photo prise par Morgan, mon fils cadet, 19 septembre 2023. |
Montparnasse, la nuit se lasse.
La haute tour surveille les terrasses,
La place,
Curieux face à face.
Les trains s’entrelacent,
Nos mains collées aux tasses,
Nos cœurs qui s’enlacent.
Montparnasse, la nuit me casse.
Le jour efface la nuit fugace,
Mon angoisse.
Tes doigts s’agacent,
Nos visages grimacent,
Nos soupirs délassent
Le temps qui nous menace.
Montparnasse, la nuit te chasse.
Tu pars pleine d’audace,
Moi, dans l’impasse,
Le jour déjà me glace…
Que veux-tu que j’y fasse…
Rien ne te remplace.
Viens que je t’embrasse.
Montparnasse, la nuit me froisse.
J'aime bien ton poème à consonance unique, cela donne une atmosphère nostalgique à cette tour, à cette gare, à ce quartier, aux sentiments contradictoires que l'on peut éprouver dans ce lieu de passage, de transit. Très réussi.
RépondreSupprimerL'ambiance d'un quartier, d'une gare que je connais bien, un soir où la séparation est au bout du quai.
SupprimerSéparation provisoire, mais séparation tout de même.
Très beau !
RépondreSupprimerTa photo, par le biais de ses couleurs, portait tout ça...
Supprimerdes souvenirs sont remontés alors
pour me baigner de nostalgie...
Bisous.
J'aime aussi Montparnasse
RépondreSupprimerD'avenue en impasse
Du relais au palace
L'ambiance me délasse !
Bonsoir Letienne,
Un poème très classe !
Bises et Bon week-end
Des rimes en asse,
SupprimerJamais on ne s'en lasse...
De là à dire que j'aime les gares et en particulier celle de Montparnasse,
non.
Les quais y sont trop mouillées de larmes...
Bises.
Bonsoir Letienne,
SupprimerOh non non non pas la gare ! Je parlais du quartier où j'ai travaillé pendant 4 ans et que j'ai sillonné de haut en bas avec plaisir et à l'époque la gare n'était pas du tout ce qu'elle est à présent !
Bises
Je sais que les gares peuvent aussi devenir des lieux de retrouvaille.
SupprimerOn peut les aimer pour ça, ou bien pour leur ambiance atypique des voyageurs en déroute.
Le quartier de Montparnasse a bien changé, oui. Mais il reste effervescent, et ça c'est encore magique.
Et puis, tout simplement, on peut aimer un lieu sans savoir pourquoi.
Les gares comme les autres.
Bises.
Montparnasse, la gare, celle des adieux et des retrouvailles...
RépondreSupprimerOn s'y retrouve et s'y sépare.
SupprimerIl n'y a que les larmes qui changent.
Montparnassse, la tour : elle m'évoque une très belle vue surParis dans un vent gacial . Montparnasse , la gare me ramène au dernier voyage fait en train il y a quelques semaines. Les gares ont toutes quelque chose de triste ou quelques notes d'espoir. Je ne retiendrai que ces dernières .
RépondreSupprimerC'est dans les gares que se croisent les gens, les regards, dans un bruit sauvage où glissent les voyageurs.
SupprimerAu delà des séparations, il reste les voyages plein d'espoir.
Et puis les larmes quand le train s'efface au bout des quais.
Juste un petit air d'accordéon et tes mots s’envoleront sur des pas de danses à Montparnasse
RépondreSupprimerAh! L’accordéon! Je vois, je vois...
SupprimerJuste un filet de swing, de musette, alors les jambes s’agitent.
Danser pour gommer le spleen. Toute une aventure.
Très slam
RépondreSupprimerSuite à votre commentaire, j'ai relu mon texte avec une approche différente.
SupprimerJe suis loin de l'univers du Slam et je n'y ai pas pensé en écrivant.
Mais il pourrait être slamé, vous avez raison.