Le bac du Pellerin (44), un soir d'hiver.
Le bateau ivre,
emporté dans sa ronde blanche
par la mélodie de l’air,
dérive entre la Loire et le ciel,
ligne trouble où le tendre rend triste.
le ciel est capiteux,
le fleuve puissant.
Le cœur des muses indigo titube,
en attendant des caresses.
Le jour endormi sur l’horizon,
loin des fourmillements agités
du monde pleurant ses amours
évanouies dans le noir des rives,
ferme les yeux.
Et les typhas effarés,
dansent dans l’air,
brindilles de solitude
colorées d’un rai de soleil éteint.
Entre la Loire et le ciel eut été moins risqué que la côte de Giglio..... mais la belle aurait elle été trouvé les émotions à la hauteur de ses attentes ?
RépondreSupprimerUne question à laquelle seul le temps peut répondre...
SupprimerQue c'est beau ! Tout simplement... Le poète que tu es n'a pas fini d'être subjugué et inspiré par ce fleuve et son environnement.
RépondreSupprimerBises cher Étienne !
Fabrice
Vois-tu Fabrice, dès que tu poses les pieds sur ses rives, que tu bois ses lumières, ses brouillards, la magie opère.
SupprimerA chacune de mes visites mon cœur s’emballe et je mets mes mains sur son corps rien que pour ces délicieux frissons qui m’envahissent.
Quelle maîtresse !
Bises ligériennes.
Ses trésors égaillés
RépondreSupprimerSur ses berges épandues
Indociles colorés
Suivent l'eau le ciel et l'air
Et sa peau en écume de vague
Déferlant sur ses lignes hasardeuses
S'aérant à tous les aboutis
En caresse émue au fil en-chanté
Cèdera son secret
A la belle aube du jour.
Merci letienne.
Comme ce que tu écris est doux...
SupprimerJe sens l'air me frôler pour aller rire dans la végétation touffue des rives.
Quel beau cadeau!
Un bateau est toujours un peu ivre,
RépondreSupprimeril tangue sur les flots indécis et fugaces
Et s'accorde à nos coeurs
Gai quand nous sommes gais
Triste quand nous pleurons
Bisous frangin
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Un bateau sur l'eau, c'est un peu notre visage qui se mire en regardant le temps qui valse autour de nos vies.
SupprimerMêmes ses rides sont un peu les nôtres.
Bises en retour.
Un grand coup de coeur pour ce poème majestueux célébrant les amours du poète , du fleuve et de son ciel...
RépondreSupprimerUn bateau fantôme
Ivre sur le velours de l'onde
et les soies bleues de la nuit...
Les roseaux se font chandeliers
pour illuminer un instant
Les peaux douces et voluptueuses
Du fleuve et de son ciel...
Je constate que les rivières et les fleuves aiguisent chez toi aussi de bien jolis mots.
SupprimerOn ne se lasse jamais de ces moments plein de grâce.
On dirait un ban de calmars lucioles
RépondreSupprimerQui las se serait trompé d'océan.
Il aurait remonté La Loire en cabrioles
Puis croupi en lui chantant le péan.
Bonsoir Letienne,
J'avoue là je suis partie très loin, mais c'est ta faute aussi, tu as ouvert les vannes à l'imaginaire !
Merci du partage, bises
Je suis toujours dans le cahot magnifique qu’est l'imagination.
SupprimerÇa rend mon monde plus vivable.
Bises du soir.