La cheminée se joue des ombres du jour vieillissant...
La lumière hôte son masque de Bohême et détourne la
tête, éblouie par le soir.
Tes paupières, lourdes de silences étonnés, sombrent
doucement
Dans les langoureuses humeurs du noir.
Ta main n’est plus froide, mais pas encore tiède.
Les draps dansent, affolés par le souffle du temps.
Tu ris de l’ondulation farouche et ses remous…
La nuit s’agite en farfadet espiègle,
Elle s’attarde dans les petits creux de ton corps,
Là où de délicieuses ombres se sont assoupies,
Là où serpentent de vaniteux espoirs,
Là où courent mes doigts en papillons de nacre
Sur le gazon imaginaire où se posent tant de folies.
L'automne nous plait bien !
Ton regard bouscule ses couleurs changeantes,
Et notre alcôve devient le nid soyeux de mille et une
fantaisies
Que le délicieux miroir offre en reflet à nos yeux mi-clos.
Un chaud et bel automne sensuel!
RépondreSupprimerSuperbe écrit!
Tout est suggéré avec finesse un peu comme "les flous de David Hamilton"
Comme en habit d'automne,
Supprimerdes traces de brouillards
enveloppant mes songes,
dès que je me blottis
sur le canapé devant une flambée...
(Il y a un peu de David Hamilton)
J’aime les entrelacs des mots et de la chaude sensualité.
RépondreSupprimerCela donne une magie qui provoque le désir.
Belle journée mon ami.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Entrelacs, entre bras, il en faut peu pour devenir un chat...
SupprimerBises ronronnantes.