Pages

lundi 19 octobre 2020

 

Ce soir, perdu dans cette vie qui va si mal,
Ces fleurs d’été mourant qui tendrement s’embrassent,
Offertes pour taire les haines, les menaces,
Que l’intolérance ne soit jamais banale... 


Mon cœur est douleur et mes pauvres mots sont morts.

12 commentaires:

  1. Ma ligne de l'air
    Dans le vide désespère
    Mes mots mohair en colère
    Ici et/ou au loin
    Crient, cachés
    Et la vie dans un recoin enterré
    Joue pourtant à la porte sous le vent.

    Ma peau-écorce sent les larmes à fleur
    Qui transpirent et aspirent encoeur aux rêves mouillés.

    J'enlace toutes les solitudes égouttées
    Et tresse les douleurs dans leur crinière feu,
    Sur le fil qui ne chante plus
    Ne se balance plus.

    J'erre et pleure abreuvée
    Dans le silence de l'instant raccordé.

    Le temps épuise sa terre, effrité.

    Merci letienne pour cet hommage !



    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne suis pas fan des hommages.
      La vie me fait peur désormais.
      L'avenir tout autant.
      Je suis sans mot, sans voix.
      Ton texte vient en écho au mien. Merci.

      Supprimer
  2. Toutes les fleurs de vie et d'amour de notre monde
    Se fanent et meurent sous les orages de la haine, les éclairs de la violence
    Laissant sur la terre leurs pétales mouillés de pleurs

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le n'ai pas réussi à l'écrire aussi bien que toi...

      Supprimer
  3. Je ne sais pas si la vie va si mal. Peut-être que c'est nous qui allons mal, nous qui ne savons pas voir le beau qui existe pourtant, dans toute cette noirceur. Les fleurs sont là pour nous rappeler que la nature est un baume sur nos souffrances. Bises alpines.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce soir, je n'ai pas la force de ton optimisme.
      Bises.

      Supprimer
  4. J'espère que tu vas mieux mon ami.
    Je t'écris en privé.
    Gros bisous
    •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

    RépondreSupprimer
  5. Les mots ne meurent jamais vraiment, ils rebondissent , prennent une autre intensité, une autre couleur, passent de bouche en bouche, de cœur en cœur leur donnant ainsi une autre résonance. Aucune douleur n'est identique et je comprends la tienne.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai l'impression qu'ils rebondissent dans la boue...

      Supprimer
  6. Bonjour,
    Tout est dit dans tes vers, nous ne serons hélas plus tout à fait les mêmes dans ce monde qui s'emballe, et nous emporte on ne sait où...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je pense savoir où ils nous emporte, c'est le temps du voyage que je ne connais pas.

      Supprimer