La nuit grignote le jour épuisé, lentement, avec une application
sournoise, laissant le temps se perdre dans les méandres des jardins aux yeux
mi-clos.
Parc de la Tête d'Or, 29 octobre 2017, 18h40.
L’hiver tâtonne sous la pelisse encore dorée de la fin d’un automne
incroyable, pétri de silence et de doux relents d’humus desséché.
Un pas, puis un autre. Le chemin ondule comme la muse d’un poète en
quête de musique tendre, de mots élégants, de rêves pas encore endormis.
Et toi, tu me parles du soir à peine blond qui chiffonne ton rire dans
le vert de ton regard. Tu me chantes la nuit et ses étoiles lointaines qui
dansent, parfois à la lune, dans tes cheveux bruns.
Alors, ta main froide cherche la mienne, encore tiède, dans le fond de
la poche de mon manteau à la toile généreusement épaisse.
Comme j’aime cette fantaisie !
Bonsoir
RépondreSupprimerMerci pour votre visite qui m'a touché...Ce parc est très beau...mais je les préfère en plein jour.
belle soirée
Fée capucine
Un de tes plus beaux textes, Etienne.
RépondreSupprimerCe « soir à peine blond qui chiffonne son rire dans le vert de son regard » me bouleverse.
¸¸.•*¨*• ☆
Je ne sais quoi te dire...
SupprimerNous sommes souvent sur le même fil émotionnel, comme frère et sœur.
Ton compliment me touche.
Bises émues.