Parc de la Tête d'Or, 29 octobre 2017, 18h30.
Les bancs se regardent,
sans se toucher,
nus,
maigres,
tremblants comme des étrangers
égarés
trop loin de leurs maisons.
sans se toucher,
nus,
maigres,
tremblants comme des étrangers
égarés
trop loin de leurs maisons.
C’est la pluie
chargée de feuilles mortes qui les surprend.
La nuit grise rode autour…
chargée de feuilles mortes qui les surprend.
La nuit grise rode autour…
Il n’est pas vraiment tard mais les attentions douces se sont déjà
enfuies et un courant d’air d’indifférence froide les enveloppe petit à petit.
L’absence se prolonge. Une petite mort s’accroche au temps fugace
avant qu’elle ne s’efface, dans un fracas silencieux.
A en croire les capuchons qui s’éloignent,
l’hiver est pour demain.
l’hiver est pour demain.
Même pas un rire d'enfant, un ballon qui roule, un couple de "petits vieux" attendant que la journée passe. Il y a un seul homme pour figer cet instant de tristesse : toi et la poésie que tu mets dans ce cliché.
RépondreSupprimerUne pause silencieuse dans un univers qui glisse vers le sommeil. Un long sommeil: l'hiver.
SupprimerLes arbres sont bien verts encore en ce balbutiement d'hiver...
RépondreSupprimerCes bancs ne me semblent pas tristes: ils attendent un groupe d'amis qui pourront discuter, un pique-nique, une classe d'enfants...
Ta poésie transcende le lieu, c'est vrai...
¸¸.•*¨*• ☆
Le vert des arbres nous raconte des balivernes. Le froid descend sur le soir avec une mâchoire sévère, des crocs bien longs. Et ce silence sans nom...
SupprimerBises en répit.
Comme ils sont nombreux, peut-être se sentiront-ils moins seuls une fois l'hiver venu ! Patients, ils attendrons l'arrivée de jours meilleurs ! Douce journée à toi. Amitiés. Joëlle
RépondreSupprimerIls seront moins seuls, mais quelles histoires nouvelles pourront-ils se raconter pour ne pas s'ennuyer?
Supprimer