L’or chante dans l’arène qu’est devenu notre jardin. Mais ce
n’est pas le soleil qui fait danser ses doux reflets au travers des branches
des arbres. Ce sont les feuilles épuisées qui viennent faire un édredon à la
pelouse agonisante.
L’automne a pris trop
d’avance sur le calendrier, il s’est emmêlé les nuages dans le ciel bousculé.
Mes rêves espéraient un
autre spectacle autour des vignes. Quelque chose de beau, nourri d’élégance
colorée, de senteurs suaves et chargées d’humus tiède.
Mais le vent gris
ardoise chasse tout, et même plus encore.
Ce soir, je n’attends
pas la nuit pour fermer les persiennes… le bleu outremer a déjà envahi ma tête.
Et pourtant c'est encore l'été chez moi...
RépondreSupprimerJ'aime ton édredon de feuilles.
Et tes pensées outremer.
Magnifique
¸¸.•*¨*• ☆
Et aujourd'hui c'est pire: tempête!
RépondreSupprimerL'édredon de feuille est en vrac... et mon bleu outremer devient encre!
Bises pleines de vent.
L'or chante avant que le rouge n'éclabousse l'arène sous un ciel d'encre. Ami poéte, tu as une bien belle palette de couleurs pour décrire ce qui blesse ton coeur
RépondreSupprimerComme un tourbillon qui fait mal... mais le bien n'est jamais loin.
RépondreSupprimer