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mercredi 6 septembre 2017

La fête est finie...




La fête est finie. Tout est rangé.
La lumière du matin se mélange à la pluie sur les quais.
Le port est légèrement engourdi dans ses amas de barrières,
ses affiches qui tremblent dans le vent de septembre
 et les papiers qui courent sur les pavés.
C’est si triste quand les lampions se sont éteints...
Je regarde la mer et elle me semble vide, nue, agar et égarée.
Ce matin, pas un bateau pour la caresser.
Pas un regard de promeneur.
Rien que nos cheveux dans le vent salé.
Viens mon amour, il faut se résoudre à rentrer…
Laissons nos souvenirs prendre la place de nos soupirs.


   Mais c’était vraiment beau tout ça, vraiment beau.
Une dernière photo des couleurs inventées dans la ville…
en espérant les retrouver la prochaine fois.

6 commentaires:

  1. Bonjour. Je découvre à mon tour votre espace. Un peu de nostalgie dans ce billet. Après avoir vécu la fête, la musique et vu de magnifiques bateaux (superbes dans le précédent billet), il faut se résoudre à reprendre le quotidien, parfois un peu banal. Mais c'est dans l'attente d'une prochaine fête qui réunira les hommes et résonnera des chants de joie et de musique vibrante. Et puis le calme, c'est parfois bien aussi. ;-) A bientôt et belle journée.

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    1. Rien n'est définitivement triste, car juste derrière l'horizon brille le soleil.
      Si par hasard, la pluie vient se glisser entre deux, il flambe bien vite un joyeux arc en ciel!
      Merci d'être venu jusqu'ici.

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  2. Ce A majuscule de « Amour » me botte !
    ¸¸.•*¨*• ☆

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  3. N'aimes-tu point la mer lorsque les "profiteurs" la désertent ? Les couleurs sont dans la ville mais si nous savons ouvrir notre coeur, elles l'en éclabousseront. L'amour n'a que faire de tout ce décorum, s'il est sincère , il traverse la fête , les jours, les nuits et t'enveloppe d'une douce brume intime et cotonneuse

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  4. Tu as raison, l'amour est une fête de chaque jour, chaque heure, chaque minute...
    Les voiles gris se déchirent vite.

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