Je me
souviens d’hier,
des ombres parfumées du chèvrefeuille,
de ses caresses rassurantes.
Nous attendions la nuit fauve.
Nos bavardages,
en folles arabesques,
couraient dans la cour aux graviers sonores.
Ce soir encore je me souviens.
Tes mots indolents
emportés par le vent
dans le silence de nos souvenirs à venir.
Une balade tiède aux accents de vin roux,
frais,
envoutant.
Et puis le tremblement de l’air feutré entre nos mains,
chahutant nos rires brillants
comme autant d’étoiles claires
dans leur coffret joyeux.
Le bleu du soir mordait à pleines dents le début d’été.
Sur mon visage s’aventure toujours l’air indigo,
vaporeux,
qui dans ces soirs improbables
faisaient de nous de vieux complices.
Je pense à toi.
Tu me manques.
Tu as accroché en haut de ton coeur vos souvenirs qui jamais ne s'effacent
RépondreSupprimerAfin d'y bâtir vos rires dans une lumière opaline qui s'élève.
J'escalade avec toi ces lianes qui demeurent à jamais
Que le temps n'oublie pas ses petits bouts de ciel
Dans ce mât-teint caniculaire
Là où les mots tatoués seraient de brume endormie
Et le soleil chagrin là où la terre roule.
Merci letienne.
Belle journée derrière les volets clos pour un peu de fraîcheur.
Je suis touché par la beauté des mots que tu as écrits.
SupprimerMerci.
Cet après-midi, nous avons ouvert les volets. A défaut de pluie, c'est le vent qui a chassé la chaleur.
Douce nuit.
Merci pour ce poème "métaphorique & metaféérique" qui ravive la mémoire et les sens
RépondreSupprimer"Sous les pas des poètes, le sable, les petits cailloux, les graviers et les galets s'honnorent"
Un moment, une impression, un parfum, une musique... et voilà que revivent des souvenirs qui rassurent en nous effleurant.
SupprimerPourquoi je pleure en te lisant, frangin ? Nous avons des vies si parallèles. Lui aussi, il me manque.
RépondreSupprimerIl est beau, ton père. Vivant dans ton coeur n'en doute pas.
Gros becs tout humides
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Le premier juillet est le jour du départ pour le grand voyage de ce personnage unique dont l'absence ne cesse de grandir. Mon frère s'en est allé il y a trois ans, ravivant cruellement de départ de Papa. Ils sont indissociables dans mon cœur. Je ne pleure pas en pensant à eux, ils ne m'ont jamais abandonné. Bises célestes Frangine. Émouvant destin parallèle...
RépondreSupprimer"Sur nos cœurs ou sur des pierres,
RépondreSupprimerPoser des fleurs de silence
Aux parfums de souvenirs
Et des mots de tendresse et d'amour
Pour réinventer des liens
Retrouver ceux qui sont loin
Dans leur présence invisible
Mais si proche pourtant"
Marie
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Très émue par ton poème et la photo
La force de tes mots viennent en écho accompagner mon spleen.
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