Doux coucher de soleil au Pellerin (44). 14 mai 2024. |
Je viens bien chercher dans les ombres sages du jour s’évaporant, tes bouts de rêves enchantés, petites merveilles qui réveillent le cœur de l’amant que je suis toujours. Voilà la magie tendre des soirs aux couleurs de feu. Le voyage est au bout de tes bras. J’entends ton chant chargé de sucres bruns, de baisers brûlants, de rires chahutés par l’élégance des remous du fleuve ému. Ce soir, te voilà l’andalouse endiablée que mon corps espérait. Ta robe vole, tes mains me caressent avec une agitation animale où ronronnent des castagnettes de folie. Tes reins se cambrent dans la lueur incandescente. L’incendie du ciel m’offre tes étincelles musicales libérées par un enfer fougueux. L’haleine du vent, gorgé de souffre, porté par la Loire, te déshabille d’un geste savoureux.
Et les rides du soir se perdent déjà sur le miroir improvisé de ta peau dénudée.
J'aurais aimé qu'on me parle où qu'on m'écrive ainsi .. un jour . tellement beau et sensuel !
RépondreSupprimerLes mots sont l’étendard de ma sensibilité.
SupprimerHeureux qu'ils vous touchent.