Trégastel et sa côte de granit rose (22), le 21 août 2022. |
Je regarde la mer mon frère. Elle n’a pas la noirceur de la terre, là où la froideur des gens autoritaires arpente, ombre maléfique et délétère, les tendres plages aux douces dentelles de pierre. Je regarde la mer mon frère, en me demandant s’ils savent se taire, s’assoir, ouvrir un livre, oublier la guerre, estomper l’aigreur de leurs commentaires. Je regarde la mer mon frère en pesant le bonheur de ton voyage vers la lumière, porté par l'épais parfum de la mort qui libère. Dans le mystère d’un bleu tendrement outremer, tu peux désormais jeter les silences de ta vie en enfer. Je regarde la mer mon frère alors qu’un jeu sectaire dévore la lisière des souvenirs de notre enfance involontaire.
En dépit de tout, le ciel laisse s'endormir le soleil dans ce cadre merveilleux. |
Pendant que je regarde la mer mon Frère, la haine hystérique d’une colère sourde est venue planter, dans mon dos, sa triste lame de fer.
La mer, éternelle consolatrice, a toujours, il est vrai, apaisé les guerres et les conflits entre les hommes..Je trouve que la lumière et le sous-titre de la deuxième photo illustrent bien le poème;
RépondreSupprimerLa mer est sérénité et le battement de son cœur nous apaise.
SupprimerElle nous réconforte sans juger.
Semer des fleurs sur l’océan.
RépondreSupprimerRedevenir juste un instant
Un enfant jouant dans le vent.
Avec un frêle cerf-volant.
Poser des ponts, des passerelles
Entre rives qui s’interpellent.
Peindre aux couleurs de l’arc en ciel
Nos longs chemins sous les tunnels.
Marie ( Envol entre terre et mer 2008)
Que c'est beau, et juste.
Supprimer"Peindre aux couleurs de l'arc en ciel
Nos longs chemins sous les tunnels"
me touche beaucoup.
Merci.
Merci
SupprimerCoucou. Dans mon cas, je remplace le mot "mer" par montagne. Bon, la rime n'y est plus mais le sens profond reste. La nature est consolatrice, toujours, même devant la pire folie des hommes. Je te souhaite plein de nature, encore et toujours. Bises alpines.
RépondreSupprimerLa sagesse de la montagne et de la mer sont la même compagnie.
SupprimerElle nous replace face à nous, juste pour y voir clair dans nos tourments et y reposer notre âme.
Bises de ma Loire qui a enfin eu à boire aujourd'hui.
Grave et profond, comme tes rimes, inspirées par ces paysages incroyables que les hommes oublient de regarder.
RépondreSupprimerApaise ta colère, mon frère. Elle est plus que jamais mauvaise conseillère.
Gros kiss
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je ne suis plus en colère.
SupprimerJe suis juste blessé.
Le temps qui soigne nos accidents de la vie fera son œuvre.
Je le sais.
Mais là, j'ai la tête prise, le cœur déchiré et le corps fatigué.
Merci pour ces poussières d'étoiles que tu sais si bien saupoudrer sur les âmes blessées.
Bises salées.
Regarder et voir la région Bretagne comme on l'aime, et s'échapper de ces miasmes qui pourrissent la vie, alors que la vie pourrait être si douce, si belle, si l'on savait la blessure que l'on peut occasionner.....
RépondreSupprimer********** bises sincères.
Une pause qui m'a fait du bien,
Supprimermais la blessure doit se refermer.
Je prends du recul en restant patient.
Le temps fera le reste.
Merci, je t'embrasse.
Je me rappelle enfant voguer vers l'Outremer
RépondreSupprimerInconsciemment rivée à tous les bastingages
Durant la traversée, et mon flagrant blème air
Quand je dus y voler par formels avantages
Bonjour Letienne,
Moi aussi j'aime la mer, elle me fascine pourtant je la crains, c'est étrange ! Mais chaque fois qu'elle est proche je suis comme aimantée et ne veux plus la quitter. Je souhaite qu'elle t'apporte le réconfort.
Bises Poète
Je viens de traverser une vraie tempête mais le phare ne s'est jamais éteint.
SupprimerRien ne sera plus comme avant. Mais la vie sera en dépit de tout.
Je reprends l'écriture qui, à défaut de guérir, soulage.
Bises.
J'ai lu les commentaires et j'ai compris que tu as mis des mots sur ta propre souffrance et ta colère. Je souhaite que tu retrouves vite apaisement et douceur... Eh oui, la fille des îles que je suis sais que se tourner vers la mer nous aide à nous détacher de certains poids...
RépondreSupprimerPendant un bon moment je n'ai pas pu laisser de commentaire sur blogspot, je ne sais pas si cette fois ça va marcher... Mais on m'a dit qu'il fallait que je m'abonne, c'est fait...
Bises de mon île au vent...
Ma douleur et ma colère s'apaise...
SupprimerLa vie va continuer même si j'ai du couper une grosse branche sur mon arbre.
Les commentaires sur blog spot sont, je dirai: perturbés.
Des fois ça passe, d'autres fois non. Abonné ou pas.
J'ai le même problème avec Chinou et je ne suis pas assez doué pour trouver une solution.
Bises de ma Loire où la pluie est enfin de retour.
Douleur indescriptible à la perte d'un être cher .
RépondreSupprimerque l'on ne peut comprendre que lorsque l'on est touché soi-même .
A la relecture de ton poème , vois ce que cela m'inspire
Je marchais sur la plage de son rivage doré
Mais quelle est cette rage qui m'a envouté
Confondre un voyage qui m'a éloigné
Ne veut pas dire naufrage de sa destiné
Si nous nous promenons sur notre propre rivière
Si nous nous rencontrons de façon éphémère
C'est , peut-être , pour parfaire notre identité
Partir sans être amère , tous y sont arrivés
Que de souffrance en moi de ne plus se revoir
Que de remords m'accablent de nous être esseulés
Mais je garde l'espoir , au bout de ce couloir ,
De juste s'apercevoir , qu'on ne s'est pas quitté
Je n'm'imagine même pas au fond de ma baignoire
Conserver ce vêtement que l'on appelle : peignoir
Qui pourtant me protège des regards indiscrets
Mon corps est tout pareil : si c'était le secret
Nous nous en délaissons afin de continuer
Notre voyage au long court , traversant les déserts
De tous ces océans , de façon singulière
Voguant d'île en rizière où tu m'as dévoilé
Nous n'faisons que passer , pourquoi tant de blessures
Nous ont martyrisé , étourdi , enfermé
Au départ d'un ami vers une autre nature
Ou il va évoluer , grandir et progresser
En cherchant son chemin , il erre sur la terre
En mouillant sa chemise , il nage dans les flots
En rêvant à demain , il vole vers la lumière
En quittant son écrin , il change de vaisseau
L.A.1958
Toute une vérité portée par tes mots habillant ta douleur avec élégance.
SupprimerC'est encore mon état d'esprit ce soir, mais je guette la lumière au bout du couloir car je sais qu'elle va jaillir sans que je m'y attende.
La clarté de la vie est toujours enveloppée de surprise et c'est pour ça que je continue de marcher, rire et danser.