Un peintre magicien étale,
sur la toile du ciel de cet endroit que la Loire berce fraichement, une lueur
diffuse qui fond doucement sur l’horizon. Une silhouette métallique danse, gitane
dévorée par l’air filandreux, se prenant pour la reine du soir, elle si
famélique le jour.
Venant de l’estuaire, des
murmures parfumés nous caressent, nous apaisent.
C’est une précieuse
promenade qui nous sourit à la tombée de la nuit.
Nos cœurs s’allègent pendant
que notre esprit vagabonde.
Nantes n’a pas fini de
nous surprendre…
Nantes vu de Trentemoult, 20 juin 2020.
Ces trésors colorés enlacés dans le vide sentent bon sur ta page, étoile du ciel, letienne... ils mêlent tous les voyages visibles ou invisibles au coeur de nos solitudes ; l'ombre et la lumière sont réunies dans ce petit ou ce grand rien, dans ce silence de la Loire qui médite.
RépondreSupprimermerci letienne pour ce billet rempli de ta poésie qui se promène et musarde.
Doux dimanche.
Un petit instant doré et complètement magique.
SupprimerLa vie vaut tous les détours... même en musardant.
Nantes, je l'ai juste effleurée le temps d'une journée, je ne la connais donc que très peu, mais tu en parles merveilleusement bien, Letienne, il faudra que je songe à y retourner (sourire).
RépondreSupprimerTrès belle soirée à toi.
Une ville étonnante qui a su tirer son épingle du jeu, en perpétuelle mutation.
SupprimerNotre fils y habite, nous y allons régulièrement.
Et c'est à chaque fois du bonheur.
Belle soirée à toi aussi.
La Loire, fée magique qui d sa baguette nous offre en cadeau ses lumières sublimes
RépondreSupprimerNantes est comme un conte des milles et une lumières.
SupprimerUn bonheur contagieux, permanent.