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lundi 5 août 2019

Ombres évanouies...






Puisque la nuit nous regarde sans trembler, laissons la lumière s’engourdir dans les silences égarés de nos rêves sucrés…

Le bleu de tes longs cheveux dansent dans ton cou, coulent en une rivière rieuse, et les draps changent de couleur.
L’instant électrique, suspendu au bout d’un fil de soie, araignée du désir, s’invite dans le courant d’air tiède de l’orage.
Tes yeux se ferment, ta main s’avance, tes lèvres se tendent. Les éclairs balaient l’onde laiteuse des rideaux prisonniers de l’étreinte du vent chaud.

Alors le temps s’arrête au cœur de nos respirations brûlantes pour laisser la nuit poser sa patte de velours sur nos ombres évanouies.

8 commentaires:

  1. Merveilleuse douceur de l’amour partagé ...
    Quand on le vit de l'intérieur, c’est encore plus beau.
    Merci pour ce poème sublime, cher Etienne
    •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    1. Tout est doux, vaporeux, brûlant...
      Et la nuit nous emporte avec elle.

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  2. Merci Etienne de m'avoir rendu visite, montrant ainsi que tu reprenais goût à ce virtuel qui "individualise" notre société mais qui permet aussi de beaux partages et de belles lectures. J'aimerais tant savoir parler d'amour comme tu le fais, pudiquement mais intensément. Et j'aurais volontiers écrit laisser la nuit ..... sur nos ombres épanouies.
    A très bientôt

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    1. Nous avons tous nos mots pour dire les choses.
      Nos ombres épanouies auraient pu être les miens, mais ça n'aurait pas été mon moment.
      Pourtant, j'aime bien l'idée car elle est vraie, vivante.
      Il n'y a pas qu'avec les couleurs que tu sais dire les choses.

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  3. Une merveilleuse poésie, un voile intense et pur sur les ondes bleutées des amours vraies pleins de tendresse...
    Une page magnifique!

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    1. Avant la nuit, toujours prometteuse, il y a l’espoir qui sublime l’instant qui va venir.
      Dans le bleu venu, tout explose en transcendant les gestes, les mouvements.
      Mais si le cœur du poète s’enflamme, la muse ne vole-t-elle pas au-dessus du rêve ?

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  4. Ola ! merveilleux texte...
    ..."le coeur du poète s'enflamme, la muse ne vole-t-elle pas au-dessus du rêve ?"

    superbe.

    Merci letienne

    Den

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    1. Touché...
      Mais ce n'est que l'amour qui guide ma plume... et un peu de rêve.

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