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mardi 24 avril 2018

Le Café de la Promenade.


L’air est chaud. Il dessine ses ombres humides autour des lumières pleines de couleurs.
Le temps passe sur la terrasse, oublie de se perdre dans nos bavardages déjà remplis de rêves, d’attentes, d’espoirs.
La nuit, lourde des rumeurs du jour, sommeille, fatiguée des premières chaleurs insolentes venues nous mordre sous le regard du magnolia silencieux.
Un bout d’été égaré dans un avril capricieux.


Mes yeux te frôlent. Tes rires me caressent. Nos verres se vident…
Le soleil pose sa main tiède sur nos épaules pour garder son équilibre.
L’horizon lui ôte, avec une grâce mesurée, sa chemise et son écharpe de tulle…

Restent nos bouches aux lèvres sucrées pour parler avec audace des heures qui vont bientôt nous bercer avec tendresse, avec ivresse…

8 commentaires:

  1. Ces instants ! comment ne pas les aimer...Bises tardives

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    1. Heureux de te revoir, ma Belle!
      Doux instant au tendre parfum de l'été. En plein avril, voilà une belle promesse.
      Bises teintées de nuit.

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  2. Du bonheur qui glisse dans un verre aux mille paillettes de la nuit... :-)
    ¸¸.•*¨*• ☆

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    1. Un verre plein d'étoiles dans une robe jaune d'or.
      Oh, la nuit...

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  3. Réponses
    1. Cet instant, presque entre chien et loup, quand la lumière des lampes tintent à nos yeux ravis, est un trésor.

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