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lundi 28 août 2017

L'horloge...



Le temps qui passe ne surprend plus personne.
L’horloge compte les secondes avec ferveur.
Son balancier oscille inlassablement, de gauche à droite,
Pendant que des poids obstinés
organisent la chute avec lenteur
C’est bien la gravité qui commande

Un carillon léger nous surprend, de temps en temps.

Cette horloge qui brasse les moments perdus, c’est un peu de toi dans la maison.
Ce tic-tac infatigable et discret, c’est un peu de ton cœur qui bat dans ma raison. 
Elle me rapproche de toi, de toi que je n’entends plus, de toi que je ne vois plus.

Toi, le Père qui, dans ces soirs dévoreur de jour, me manque.




4 commentaires:

  1. J'ai beaucoup d'émotion à lire ce poème.
    Tu comprends pourquoi je pense...
    Mon père me manque tant.
    Ça va faire bientôt un an...
    Bises émues
    ¸¸.•*¨*• ☆

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    1. L'absence d'un Père c'est un peu une traversée de désert.
      Nous cherchons une oasis mais elle s'apparente à un mirage.
      Mon Papa est parti pour son grand voyage il y a 11 ans et je ne m'habitue pas à son silence.
      Bises émues partagées.

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  2. L'absence est ici agréablement compensée par les objets du quotidien, témoins de nos souvenirs...

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    1. Ce sont des bruits familiers qui tracent un lien avec ce qui nous quittent.
      Alors, l'absence n'est pas vraiment présente.

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