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samedi 7 avril 2018

Pars, surtout ne te retourne pas.


La nuit berce la fin du jour, écoute les sales rumeurs qui courent alentour.
Dans le bleu sirupeux, je guette les mots qui font rêver, le rire qui fait pleurer.
Dans le sombre au parfum de lauriers inutiles, je sens le frisson du silence mordant qui t’emporte dans le monde fade des songes décolorés. Dans cet ailleurs si petit, il n’y a pas de place pour ta poésie.
Tu t’envoles, et la terre se couvre de larmes…
Pars, surtout ne te retourne pas… la vie va être moins flamboyante sans toi.


12 commentaires:

  1. Merci pour ce bel hommage à ce fabuleux poète ... Il brille désormais parmi les étoiles
    Très beau blog :)) Belle et douce soirée

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  2. Un bel hommage
    ***
    "Pourra-t-on un jour vivre sur la terre
    Sans colère, sans mépris
    Sans chercher ailleurs qu'au fond de son coeur
    La réponse au mystère de la vie
    Dans le ventre de l'univers
    Des milliards d'étoiles
    Naissent et meurent à chaque instant
    Ou l'homme apprend la guerre à ses enfants "

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    1. Un bel homme et un poète qui me touchait au fond du cœur.
      Le texte m'accompagne dans l'émotion. merci.

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  3. Il a marqué toute une génération qu'il va quitter comme il a vécu : sans "esbroufe" . C'est bien que tu lui rendes hommage.

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    1. Mon plus beau souvenir: 1981, à Mogador. Énorme!

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  4. Un grand bonhomme qui s'en va. Je me sens un peu orpheline de poésie aujourd'hui. Bises alpines et merci pour cet hommage. Bises alpines.

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  5. Des mots sobres pour un homme au coeur en couleur qui nous quitte simplement et sans retour.

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  6. Encore un rayon de soleil qui s'éteint, au pays de la musique...
    Les enfants des seventies sont tous un peu orphelins..
    ¸¸.•*¨*• ☆

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    1. C’est une curieuse tristesse qui me berce depuis l’annonce de son grand voyage. Je l’écoute en boucle et, curieusement, une joie triste émerge avec mes souvenirs. Des traces de bonheur, toutes simples, comme lui.
      Bises légères.

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