Les pas
silencieux de mes mots rêveurs,
remplis d’étoiles,
se font danse
sur les graviers assoupis de ta rive
gorgée de soleil.
La vaporeuse valse fugace
s’entortille dans ton corsage,
fait rire les oiseaux alanguis
au cœur de l’ombre nostalgique
de tes saules sauvages.
Dans le frémissement calme du fleuve,
là,
un peu plus bas,
des miettes de soleil réchauffent
les ourlets de tes dentelles affriolantes.
Un soupir effronté
soulève
la toile vaporeuse
pour offrir,
à mon regard amusé,
la douce blancheur de tes jambes fines
que l’été caresse doucement.