C’est le noir du vent qui te porte, fatigué.
Je vois le jour gris se lever à la lumière de ton absence…
Je vois le jour gris se lever à la lumière de ton absence…
J’effleure tes mains avec mes doigts tremblants,
Devine tes yeux, espère ton rire, revois nos rêves.
Devine tes yeux, espère ton rire, revois nos rêves.
Je ne suis pas venu pour rien…
Tu es si calme dans la tourmente, pausé, évident, dans l’ombre.
Le drap vert pour un sommeil obligé, des regards attentifs…
Je touche ta peau. Je cherche mes demi-mots, la voix basse.
Le drap vert pour un sommeil obligé, des regards attentifs…
Je touche ta peau. Je cherche mes demi-mots, la voix basse.
Je ne suis pas venu pour rien…
Tes paupières lourdes, baissées, sans nuit. Les heures sombrent.
Les silences aigres de ton repos, les larmes dont je suis captif.
Le doute, le vide comblant l’abîme, le temps qui te menace.
Les silences aigres de ton repos, les larmes dont je suis captif.
Le doute, le vide comblant l’abîme, le temps qui te menace.
Je ne suis pas venu pour rien…
Je tiens ta main, caresse tes bleus. Oublie le pire lancinant.
Je suis là pour te bercer doucement, le temps d’une trêve…
Je suis là pour te bercer doucement, le temps d’une trêve…
Je crois au jour qui se lèvera à la lisière de ton errance.
C’est le vent rassurant du soir qui te porte désormais…
C’est le vent rassurant du soir qui te porte désormais…
A toi mon Frérot, tiens bon.