Le soir.
Le vent est à peine gourmand.
Il descend nonchalant,
encore tiède,
le bout de montagne verte qui enveloppe l’horizon
presqu’endormi.
Une douceur boisée ondule avec la grâce surannée
d’une femme fière et tendre.
Le vent est à peine gourmand.
Il descend nonchalant,
encore tiède,
le bout de montagne verte qui enveloppe l’horizon
presqu’endormi.
Une douceur boisée ondule avec la grâce surannée
d’une femme fière et tendre.
La nuit peut
venir
puisque plus rien ne tremble,
même pas le rideau de soleil
avachi dans l’ombre des broussailles
sauvages.
puisque plus rien ne tremble,
même pas le rideau de soleil
avachi dans l’ombre des broussailles
sauvages.
Fort de Joux (25) 25 juillet 2018, 22h10.
La nuit peut venir
puisque tu l’attends,
un livre à la main.
La nuit peut venir
puisque je la rêve,
le sourire aux lèvres.
Mais voilà que la
lune, hier soir encore si ronde et lumineuse, devient facétieuse derrière un
masque orange et brun.
Quelle jolie chemise de nuit…
La magie déteint sur mon soupire amusé…
Tu poses ton livre refermé sur tes genoux serrés.
Je laisse s’évaporer le rêve de mon cœur apaisé.
Quelle jolie chemise de nuit…
La magie déteint sur mon soupire amusé…
Tu poses ton livre refermé sur tes genoux serrés.
Je laisse s’évaporer le rêve de mon cœur apaisé.
La nuit peut
venir…