Envie de large!

C’est le temps du rêve, du voyage…
Allons voir la mer et ses bateaux !

Petit matin...

L’étouffant et rugueux matin se perd dans le chant joyeux que tu offres à la fin de la nuit. Dehors, dans les arbres déjà jaunis, les oiseaux n’ont pas encore ouvert les yeux, ni le bec. Le silence semble gris, frileux, attentif à l’ouverture de nos persiennes.

Il se prépare une magie dans ce moment précieux, une douceur qui danse avec le bonheur, dans les premières minutes du jour.
 

Voilà qui donne une envie particulière… ne pas sortir du lit.

L'horloge...

Le temps qui passe ne surprend plus personne.
L’horloge compte les secondes avec ferveur.
Son balancier oscille inlassablement, de gauche à droite,
Pendant que des poids obstinés organisent la chute avec lenteur…
C’est bien la gravité qui commande…

Un carillon léger nous surprend, de temps en temps.

Cette horloge qui brasse les moments perdus, c’est un peu de toi dans la maison.
Ce tic-tac infatigable et discret, c’est un peu de ton cœur qui bat dans ma raison. 

Elle me rapproche de toi, de toi que je n’entends plus, de toi que je ne vois plus.

Toi, le Père qui, dans ces soirs dévoreur de jour, me manque.

Sur les pas de Camille...

Le vent est encore frais.
 L’horizon lumineux.

La lumière qui danse là
pose sur nous des reflets généreux.
Sans y prendre garde,
nos cœurs paisibles pourraient y croiser
des amoureux.

 

Au château de L’Islette,
ils sont un peu partout chez eux…

La fragile silhouette de Camille Claudel
 n’est pas bien loin…

La barbe touffue d’Auguste Rodin non plus…

La magie est restée colorée !