Le temps qui passe ne surprend plus personne.
L’horloge compte les secondes avec ferveur.
Son balancier oscille inlassablement, de gauche
à droite,
Pendant que des poids obstinés organisent la chute
avec lenteur…
C’est bien la gravité qui commande…
Un carillon léger nous surprend, de temps en
temps.
Cette horloge qui brasse les moments perdus, c’est
un peu de toi dans la maison.
Ce tic-tac infatigable et discret, c’est un peu
de ton cœur qui bat dans ma raison.
Elle me rapproche de toi, de toi que je n’entends plus, de toi que je ne
vois plus.
Toi, le Père qui, dans ces soirs dévoreur de jour,
me manque.