Le matin aux mains gonflées d’automne, a soulevé le brouillard engourdi sur mon épaule, libérant la silhouette de mon silence épais.
Sauvage, il riait accroché au parme de mes lèvres avant que tes larmes ne se collent à ses volutes doucement offertes.
Tu m’as embrassé comme un nuage élimé dévoile un soleil défait, déchiré par un vent d’errance.
Mon cœur s’est mis à battre au rythme de tes grands cils noirs brodés à la lisière de tes yeux mi-clos.
Swing vaporeux, ensorcelant.