Le matin aux mains gonflées d’automne, a soulevé le brouillard engourdi sur mon épaule, libérant la silhouette de mon silence épais.
Sauvage, il riait accroché au parme de mes lèvres avant que tes larmes ne se collent à ses volutes doucement offertes.
Tu m’as embrassé comme un nuage élimé dévoile un soleil défait, déchiré par un vent d’errance.
Mon cœur s’est mis à battre au rythme de tes grands cils noirs brodés à la lisière de tes yeux mi-clos.
Swing vaporeux, ensorcelant.
Bonsoir Letienne,
RépondreSupprimerJe ne sais pas si c'est un effet voulu pour illustrer ce joli poème mais en tous les cas pour le lire j'ai pris tout mon temps la première fois, la deuxième c'était déjà plus fluide et à la troisième j'ai pu l'apprécier complètement, même les yeux-clos !
Bon dimanche, bise Poète
L'essence même de mes mots quand leur dérive m'emporte hors de moi.
SupprimerUn instantané d'émotion qui s’incruste dans ma mémoire.
Brume et douceur des réveils enveloppés de la rosée des larmes et des danses amoureuses...
RépondreSupprimerUne page poétique où tes mots sont beauté et amour enveloppés de voiles "tendresse"
Juste un instant...
SupprimerRésumé d'un bout de vie, entre chaud et froid, entre pluie et soleil.