Laissons le
vent effilocher nos songes,
dénouer les rubans de nos tourments,
détricoter les pulls de nos amours.
Chacun de
ses fils défaits,
éparpillés dans l’air,
sur la mousse de nos vies,
dégage le ciel pour nous.
Chaque matin,
chaque soir,
un nouveau soleil.
Coucher de soleil depuis la fenêtre de mon bureau... 16 novembre 2020.