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samedi 27 décembre 2025

Douce fin d'année...


Quelques pas pleins de frissons dans un rêve vivant, au cœur des silences feutrés du château de Chenonceau en habit de Noël.

Cadeau de fin d'année pour me faire pardonner de mon absence sur mon blog en cette fin de décembre...

Bonne Saint Sylvestre à toutes et tous. 














 

vendredi 26 décembre 2025

Noël blanc!

 

Un Noël que nous n'oublierons pas de si tôt...



Photos prises dans l'instant, avec le téléphone... chez nous il faut être rapide car la neige n'es pas d'une compagnie fidèle.
Un 25 décembre tout en magie, pour nos petites fées, et pour les grands aussi.

mardi 23 décembre 2025

Joyeux Noël.

Fééries de Noël au château de Chenonceau.
 
Joyeux Noël !
Que vôtre fête soit belle et douce, heureuse. 
Aimez, et aimez encore, c'est le privilège de la vie.
Prenez soin de vous.☃️
 

jeudi 11 décembre 2025

Le banc.

 


Il y a le banc,
La lumière du jour qui n’en est pas une.
A peine une rumeur sans éclat.
Le temps passe, à petits pas serrés,
Vouté, les mains dans les poches.
Il nous oublie dans son regard.
Gris, voilà, tout est gris et lent…

Et pourtant,

Ce banc nous invite aux bavardages sans âge,
En écoutant le vent qui s’entortille,
Comme autant de fruits de saison,
Autour de nos vies besogneuses.

L’alcôve est tendre verdure,
Propice à une élégante discussion,
Un babillage en partage.
Laissons aux ruelles sombres de la ville
Les doutes et l’inquiétude du soir
Qui viennent inexorablement
À notre rencontre.

Parlons un peu,
Toi et moi,
Les yeux dans les yeux,
Les mains nouées au cœur de l’après-midi.
Laissons la lenteur nous envahir…



lundi 8 décembre 2025

Le temps.

 


 

Le temps est cet animal féroce rugissant dans les plis infinis du jour. Ses tempêtes, ses griffures, creusent des lignes profondes sur mon écorce pâle. Le jour, joker de mon innocence, les remplit de poussières fines et légères. Mon visage blanc parsemé de taches roses, ruine sans ombre de mes vingt ans, ne veut plus retenir ce temps puissant.

Alors qu’il passe sans jamais me lasser. Que virevoltent ses grimaces, ses menaces, grondant comme un discours jaloux. Le silence finira par se coucher dans la cour et ma jeunesse s’envolera de la place du village où mes rires et mes jeux se sont évanouis, comme autant de feuilles mortes au début d’un automne triste.

Que le temps triche avec mes rires jusqu’au creux de la nuit. Qu’il arrache avec force les espoirs et les rêves de ma carcasse balayée de pluie froide. Qu’il maudisse ma rage de vivre avec sa dernière énergie, parce que moi aussi je passe… je creuse une cachette loin de ses sursauts ravageurs, de sa violence sournoise qui déambule dans les crevasses qu’il abandonne derrière lui, pour marquer son territoire d’animal vaincu.

Je tisse ma vie avec les fils assidus du temps, comme une douce envie de revanche.

 

 

mercredi 26 novembre 2025

Il sera temps de fermer les yeux...

 

Image du net.

 

Le rideau virevoltant de l’automne, coloré avec indolence par un soleil généreux, taquine un courant d’air inattendu. Sur le ventre de la colline, le temps s’enroule dans les vignes, effeuillant ses derniers dessous, ses dernières dentelles, pour enfin y cueillir le ronronnement du vent roux. La saison s’évanouit tendrement, libérant un soupir en guise de dernier baiser, doux comme un simple mot d’amour susurré à l’oreille de l’aimée. Promesse d’une nuit fauve.

Le reflet de la vitre dessine des remous imprécis, sauvages, épiés par nos regards engourdis. La nuit arrive de son pas léger. Le jour mélancolique lui cède sa place. Un ballet de petit jour, lumière éphémère, caresse nos corps assoupis sur le lac doré de nos draps froissés. Nos songes essoufflés se laissent emporter à la dérive par l’étrange attelage de nos silences mesurés, de notre respiration régulière.

Bientôt, nous fermerons la fenêtre, amusés par les derniers chants d’oiseaux, les ultimes vols de bourdons. Quand le soleil aura disparu, que l’air se sera rempli d’indigo, mes bras tremblants viendront se blottir contre ton corps tiède, mon buste contre ton dos. Il sera temps de fermer les yeux, de glisser mon haleine dans ton cou. Cueillir le suave parfum de vanille que ta peau douce m’offre en transparence dès que le soir s’invite en partage.