Les pas
silencieux de mes mots rêveurs,
remplis d’étoiles,
se font danse
sur les graviers assoupis de ta rive
gorgée de soleil.
La vaporeuse valse fugace
s’entortille dans ton corsage,
fait rire les oiseaux alanguis
au cœur de l’ombre nostalgique
de tes saules sauvages.
Dans le frémissement calme du fleuve,
là,
un peu plus bas,
des miettes de soleil réchauffent
les ourlets de tes dentelles affriolantes.
Un soupir effronté
soulève
la toile vaporeuse
pour offrir,
à mon regard amusé,
la douce blancheur de tes jambes fines
que l’été caresse doucement.
La Loire, entre Montsoreau et Turquant (49), avril 2022.
Toujours cette poésie qui offre une page si belle, si chantante, si dansante...
RépondreSupprimerMerci letienne.
Douce journée à toi.
Le fleuve chante encore un peu, invitant le poète à la danse.
SupprimerMais l'eau qui le fait vivre devient rare.
Dame Loire est déjà à la peine et nos larmes n'y pourront rien changer.
La mer a été plus souvent mise en poésie ou chanson que les fleuves et pourtant......à te lire, une immense quiétude nous pénètre. Bon dimanche Etienne
RépondreSupprimerLa mer impressionne avec ses vagues bruyantes, image de sa puissance.
SupprimerEn la chantant on s'en fait une alliée.
La Loire nous ressemble, elle offre un autre chemin pour nous embarquer en poésie.
J'aime les deux, mais la mer est loin...
Toujours aussi séduisante ta Loire et tes mots de poète savent la chanter... Elle a bien besoin de caresses de pluie en ce mois de mai...
RépondreSupprimerElle souffre... et pas seulement elle.
SupprimerTout sèche. Son lit n'est déjà plus que sable.
Tristesse.
C'est un beau roman, c'est une belle histoire
RépondreSupprimerEntre le poète et sa divine Loire
Rien ne sert à faire une liste des nuits
Et des jours où preuse elle entend ses ennuis
Pour noyer les maux qui gonflent son déboire
Dans le flot des mots qu'elle ancre en sa mémoire
Bonsoir Létienne,
Tu la chantes si bien ta Loire que tu es son meilleur guide !
Bisous
Est-ce moi qui la chante ou bien elle qui se chante pour être entendue?
SupprimerElle me trouble à chaque visite...
Bises.
Quel joli moment Létienne ! On a envie de la rencontrer cette envoutante dame !
RépondreSupprimerBises créoles
Envoutante et fidèle... délicieuse!
SupprimerBises du soir.
Coucou. Elle est belle cette Loire qui s'écoute doucement. Mais les larmes du ciel doivent tomber pour la caresser car elle s'étiole, tendre amante. Bises alpines.
RépondreSupprimerTu as raison Dédé, c'est un désastre... pas eu le courage d'aller lui rendre visite tant la Loire est tristement sèche...
SupprimerBises de mon jardin où la pelouse est devenue un paillasson.
La dame de Montsoreau, toujours fascinantes sous tes mots.
RépondreSupprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Fascinante et à la peau brûlante.
SupprimerJe reviens bientôt vers mon blog, juste le temps de défaire mes valises...
avant de repartir.
Bises en voyage.
Il y a peu, tu m'écrivais .....mais la mer est loin. Serais tu parti la rejoindre, vas tu nous ramener quelques écrits ? J'ai hâte.
RépondreSupprimerUne grande pause salutaire. Promis, je reviens bientôt. Et j'ai vu la mer...
RépondreSupprimerTrès beau poème illustrant à merveille les douces ondulations du fleuve et ses rives mouvantes.
RépondreSupprimerUne dame très inspirante... Et mes mots ne sont que costume.
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