Murmure du vent dans les tiges fières
des coucous en bouquet.
Les jours se faufilent et glissent sur
l’écorce des branches en plein réveil.
Fait-il chaud, fait-il froid…
Tu
viens de partir et déjà je vais au hasard plonger ma solitude dans la mare de
ce doux silence qui me fait t’attendre. Ta bouche mutine, tout embaumée de mon
fugace baiser, sourit au printemps que le soleil colore.
Mes
yeux sont encore dans l’éveil de tes seins perdus sous le voile de ton corsage,
du plaisir savant qu’ils ne savent pas me cacher. Alors je guette la nuit et
ses étoiles naissantes, postées dans le bleu: ce sera l’heure de ton retour…
Ma
tristesse s’envolera comme une chauve-souris, sous la lune indiscrète, sauvage
et lumineuse.
Tu
auras fini ta course folle et viendras goutter, au son de mes paroles, l’infinie
tendresse de mes caresses.
Pour
te faire oublier mon baiser fugace, je t’offrirai un baiser sauvage parfumé
d’amour.
Ne rentre pas trop tard…
L'amant compte ses heures de solitude mais il sait qu'elle reviendra et que l'histoire reprendra là où elle s'était arrêtée. Bises alpines.
RépondreSupprimerUne histoire qui ne s’arrête jamais? Va savoir! L'amour sais prendre son temps, de sa naissance à sa mort. Croire en sa magie comme dans un rêve... Je reviens sur terre. L'amour n'est pas qu'une tasse de thé sucré. Il faut savoir le boire froid et sans sucre parfois.
SupprimerNe pas être exigeant mais patient, donner ce que l'on ne reçoit pas forcément.
Dans tous les cas, l'absence est sertie d'angoisse.
Bises d'ici.
Quand l'absence nous étreint, l'amour et les rêves restent nos compagnons de fortune pour évoquer les jours heureux.
RépondreSupprimerTu le dis bien mieux que moi...
SupprimerL'amour a dans ta poésie ce doux goût de vanille et de nature qui enchante les sens et apaise l'âme.
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
Le goût de la vanille... Tu ne crois pas si bien dire!
SupprimerBises natures.
Baiser, baiser fugace , baiser sauvage ou baiser tout tendre, ils sont tous là pour réunir les amants dans un crescendo de bonheur
RépondreSupprimerUne farandole de baisers, la belle aventure!
SupprimerBaiser fugace
RépondreSupprimerbaiser d'amour
Au parfum de printemps
C'est que le printemps venant, les baisers nous ensorcellent.
SupprimerCoucou... Etienne,
RépondreSupprimerAh... L'amour te fait écrire de bien belles lignes. J'adore le "Ne rentre pas trop tard" à la fin, je trouve que cette supplique vient joliment couronner l'impatience que l'on sent tout au long du texte. Une impatience qu'on peut comparer à celle qui est la nôtre face à se printemps qui a pris son temps pour nous arriver.
Bises, bonne soirée.
Fabrice
Attendre le printemps, attendre l'amour, attendre l'aimée...
SupprimerÊtre là, les mains tremblantes, sur le pas de la porte, sur un banc, auprès d'un réverbère, sur le quai d'une gare.
Combien sommes-nous à guetter l'autre et ne souhaiter qu'une chose: serrer un corps au cœur battant dans nos bras?
Tout arrive à qui sait attendre.
Bises et que ta soirée soit douce.