Un parfum féérique voyageait autour d’elle. Un voile
d’étoiles et de brume sauvage, dont je m’enveloppais à rêves feutrés. Elle
était ma voie lactée. Elle scintillait à chacun de mes mots. Elle s’était lovée
dans ma nuit. Je la portais dans nos draps de lune pour boire son regard, doux alcool
merveilleux. Et, pendant qu’elle semait ses baisers dans mon cou, qu’elle
butinait le sel de mes perles de bonheur, ma main se promenait dans ses cheveux
de vanille.
Je devenais le peigne de sa tendresse pour que
dégoulinent ses longs cheveux sur mon torse moulant son torse. Décor brûlant.
Le bleu transparent du jour évaporé se faisait forge rugissante dans le creux de
ses hanches. Oubliés ses bas de soie roulés sur ses chevilles. Son rire
devenait un délice, son souffle un ouragan. Je me faisais source de montagne
pour rafraîchir ses bouts d’ailes, humides et tendres. Cette nuit était notre
trésor.
J’étais son
corsage le jour, son miroir le soir, l’eau de sa baignoire un après-midi
d’orage, suave et musqué. Elle me possédait tout entier, de partout comme une horde
de vagues violentes brodées d’écume légère. J’étais son autre, enchâssé dans
ses mouvements lascifs. Elle était ma sirène au cœur de bohémienne.
Mais qui est ELLE ? , tu es énigmatique et nous laisses la porte ouverte à toute représentation d'ELLE;
RépondreSupprimerUne photo,
Supprimerune lettre,
trace d'un moment endormi dans ma mémoire...
retrouvés dans un livre.
Comme un flash.
On n'oublie jamais ce qui est beau.
On n'oublie jamais ses amours.
Elle, joli souvenir
RépondreSupprimerUne sirène, une bohémienne
Un amour tatoué au fond du coeur
Un bout de ma mémoire...
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