![]() |
| Image du net. |
La nuit de passage
Déchire son corsage,
Ondule brûlante, sauvage,
Sur ton ventre encore sage.
Tout cet amour pétri d’orages
Au carrefour de tes silences,
Tous tes trop lourds bagages
Abandonnés sur le quai de tes absences :
Des souvenirs remplis de mirages,
Mille pages écrite sans berceau,
Mille naufrages et autant de tempêtes,
Mille rivages sans possible conquête.
Je suis la fin du jour et toi l’aube volage,
Décor d’un amour sans partage,
Flou, au souffle de cendre… fourbe badinage.
Sommes-nous amants ?
Sommes-nous vivants ?
Faut-il déchirer nos draps, otages
De ces nuits de paix sans abordage,
Piégées par ton regard en nage ?
Emportées par le fil de l’eau ?

%20copie.jpg)
Tension entre le désir et la désillusion, la fusion et la séparation. Point de repos tant que l'amant n'aura pas retrouvé un doux sommeil. Bises alpines.
RépondreSupprimerTension électrisée par les orages de silences.
SupprimerIl y a ni maître ni esclave, et la nuit s'effiloche dans son encre pesante auréolée d'une insomnie tapageuse.
Le monde tourne quand même, il est juste moins beau.
Bises de ma Loire assoupie.
Tes longues et pénibles absences
RépondreSupprimerFatiguent mon cœur en déroute
Cette nuit de tourments et de doutes
S'achèvera t'elle encore en silence ?
Jolie envolée poétique, j'aime.
Supprimer4 vers en résumé d'un passage sombre qu'ils rendent lumineux.
Merci.
Ton texte est plein d'émotions et de désillusions
RépondreSupprimerAimer ou ne plus aimer
Quand le coeur s'effrite en lambeaux
Quand les rêves sont déchirés
Que l'avenir part en morceaux
Que le noir des nuits
Raisonne avec oubli
***
Bravo pour cette belle page sur le vide du non partage avec l'être aimé
Il en faut peu pour être heureux, et encore moins pour être malheureux.
SupprimerLa vie n'est pas un long fleuve paisible. Les remous, les tempêtes, lui donnent du panache.
C'est triste. Un amour sans partage. Un ventre trop sage.
RépondreSupprimerPour quoi je pense à Brel ce soir ?
Bien sûr nous eûmes des orages...
Vingt ans d'amour c'est l'amour fol
Mille fois, tu pris ton bagage
Mille fois, je pris mon envol
Et chaque meuble se souvient
Dans cette chambre sans berceau
Des éclats des vieilles tempêtes
Plus rien ne ressemblait à rien
Tu avais perdu le goût de l’eau
Et moi celui de la conquête
Gros kiss, frangin
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ah! Le grand Jacques... cette chanson fait mal aux tripes tant elle résonne dans nos vies.
SupprimerUne nuit de déboire n'empêche pas un matin heureux.
Quoi que...
Bigs bises Frangine.
L'éclair vibre dans le ciel comme il vrille dans nos vies où se cachent de lourds secrets oubliés dans leur caisse de mousse.
RépondreSupprimerMais demain parfumera nos soirs au parfum de cèdre et nos soieries de douceur perlée.
Les nuits se suivent mais ne se ressemblent pas.
SupprimerIl faut bien quelques orages pour rompre l'ironie du temps qui nous agite.