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La Loire entre Le Pellerin et le canal de la Martinière (44), le 22 février. |
Les nuages tremblant au bout du chemin
ne sont plus ceux qui cachent la
lumière à mon onde.
Le jour déjà doux vient caresser les heures tiédies par les saveurs de
la nuit.
Je garde mes yeux ouverts, tendus vers l’estuaire.
J'ai délaissé les draps gris au bord du lit.
Je n'ai enfin plus froid...
Mes rives ont trop pleuré,
trop perdu de couleurs dans des battements d’air affolés.
Papillons dérisoires étourdis par les peines matinales,
tous mes silences abritant l'ennui construisent une ouate enveloppant tes
doutes.
Viens te confondre avec l'aube qui m'émerveille de ses chants
d'oiseaux.
Notre printemps est là, accroché à mes baisers...
J'ai délaissé les draps gris au bord du lit.
La lumière chasse l'ombre et le printemps bat tambour dans l'aube déjà rosée par vos mots
RépondreSupprimerJ'ai bien ressenti les premiers frémissements du printemps pendant cette balade familiale sur les bords de la Loire.
SupprimerLa nature est là qui attend...