Je reviens d’un pays où la
lumière dessine des ombres étranges sur les murs fanés de l’existence. Où,
fugaces et froides, des mains caresses l’odeur fétide de l’acier sauvage d’une
faux ternie par la pluie folle et battante.
Dans ce
monde curieux où les yeux se ferment plus facilement qu’ils ne s’ouvrent,
dansaient des fumées épaisses, gitanes provocantes. Une musique arrogante
baignait, par spasme régulier, un sol en terre crue et détrempée.
Et je tremblais
en cherchant l’air. Il n’est pas plus douloureux que d’espérer de l’air quand
il se fait rare. Je sentais mon corps capituler, s’abandonner à une résignation
toxique. J’ai eu peur, pour la première fois de ma fichue vie. Une peur calme. Fatale.
Alors, j’ai senti la douceur de ta main dans la mienne. J’ai entendu le sourire bleuté de ces anges gardiens venant à notre secours. Je l’ai reconnue cette vie qui ne nous lâche jamais, par la présence de ta peau sur la mienne.
Et tout a basculé, m’enveloppant des belles promesses de deux mains.
Un passage difficile dont je me serai bien passé. Mais la vie est ainsi, elle nous chahute quand ça lui plait. Soyez sans crainte, je remonte la pente, tout doucement mais tout va dans le bon sens. Ce ne sera qu’un mauvais souvenir d’ici peu. Belle année à toutes et tous car il faut toujours croire en deux mains.
Tu nous as fait peur frangin. Heureusement que tu précises, tout en bas, que tu vas mieux...
RépondreSupprimerMême dans l'épreuve tu gardes quand même ta jolie plume poétique. ❤️
Je reprends petit à petit la main pour rebondir. Le souffle me manque encore. Patience me dit-on. Alors je respecte les consignes. Bises Frangine.❤️
SupprimerJe te souhaite alors un bon et doux rétablissement, Letienne.
RépondreSupprimerEt une belle année 2025.
Merci à toi. Je suis forcé au calme et ce n'est pas mon style... mais il le faut. Bises.
SupprimerQuand tout bascule, on a besoin d'une main, d'une voix pour croire encore en la vie malgré les souffrances et les doutes
RépondreSupprimerLa main de l'autre, comme une bouée , une corde, pour aller plus loin et retrouver la force. J'ai vraiment eu peur...
SupprimerLa vie nous joue parfois des mauvais tours sans crier gare, sans choisir ni la date, ni le lieu, ni l'entourage qui sera là pour tendre la main. L'art , quel qu'il soit aide à s'en sortir......crois moi.
RépondreSupprimerJe l’imagine et je l'espère. La vie est facétieuse, inattendue...
SupprimerAujourd'hui, il me faut juste retrouver des forces car le physique n'est pas là.