En Lozère, je suis devenu tout petit oiseau...
L’homme de voyage que j’ai toujours été, s’est enfin senti léger, libre, volatile, sans prise sur le temps. Des ailes, sauvages, joyeuses, m’ont plongé dans le doux alcool du vent. Partout l’air m’a soulevé, les nuages m’ont protégé. Le chant de la nature a offert à mon regard ses nuances se balançant entre pierre et forêt, entre falaise et rivière.
Prendre cette hauteur a été prendre du recul sur le tumulte assourdissant d’une existence affolée. Sentir ce vent sous mes ailes c’était écouter l’azur de l’horizon ; gouter au vertige éblouissant que m’offraient sans concession les cimes crayeuses en forgeant le berceau du Tarn ; boire sans retenue la poussière blanche des roches saupoudrées par un géant d’une main généreuse.
Je me suis laissé embarquer par un lâcher prise plein de frissons, oubliant le fardeau du regard des juges et autres personnages au teint de suie. Ceux trop fiers de tout faire pour m’avaler dans un tourbillon sans fin.
Évaporée leur valse mortifère.
Panorama du Saltadou (48), 13 juillet 2023. |
un envol bien poétique mais le cadre s'y prête.. se ressourcer aux origines, respirer et se sentir humble devant cette nature
RépondreSupprimerVoilà, c'est tout à fait ça, se sentir humble et respectueux. Notre terre est si belle...
SupprimerDevant tant de grandeur se sentir tout petit
RépondreSupprimerEst réservé je crois aux âmes bienheureuses
Qui par divine grâce alors se dévêtit
D'affaires sans vertu pour d'autres valeureuses
Bonsoir Letienne,
Très revigorants ton texte et tes photos, je vais revenir me faire du bien c'est certain !
Bisous
Un voyage haut en couleur,
Supprimeret tellement bien faisant.
Nous sommes si petits dans ce monde si beau.
Bises.
Vibration émotionnelle en lisant ton texte et regardant tes photos... Les gorges que ce soit le Tarn ou le Verdon, sont des spectacles magiques dont on ne se lasse pas... Loin de tout, ces paysages-là nous disent l'essentiel de la vie
RépondreSupprimerVoilà: l'essentiel de la vie.
SupprimerLes paysages sont souvent bavards, mais savons nous encore écouter leurs murmures.