Soir satiné, gai, léger. Jour embrasé, ébloui.
Sans colère, la pluie alanguie s’est endormie, ravie.
Les clameurs dansantes de l’ombre alourdie
Soupirent, échos nacrés de nos draps fous.
Enchâssés dans le creux de tes rêves, frais, jolis,
Tes bras nus esquissent, au cœur de tes silences doux,
La tresse de tes songes moirés, sur la fenêtre de la nuit.
En toi rien ne se repose, rien ne s’évanouit.
Tes subtils murmures vanillés m’ont conquis.
Je me réveille à Madagascar la sensuelle, l’amie,
Je m’enivre de ton parfum volatile, soumis.
Je laisse papillonner dans tes cheveux roux
La moiteur affolée de mes baisers incendie.
Tes mots ont la douceur de la soie
RépondreSupprimerle parfum des vents amoureux
quand les draps du ciel s'enflamment
et laissent place à la folie des nuits...
Ils ont comme un parfum de vie qui s'échappe de l’horizon dès qu'il flamboie.
SupprimerC'est juste à ce moment là que le sors pour m'en remplir le cœur.
Bonjour Letienne,
RépondreSupprimerJe tes " murmures vanillés " et " baisers incendie " j'avoue être convoiteuse, je ne sais faire comme toi et Marie des associations si poétiques et délicates alors je me régale chez vous avec un plaisir infini.
Bon week-end
Le temps qui passe en forgeant nos mots avec notre sensibilité y est pour beaucoup...
SupprimerDélicieux jusqu'au bout des draps...
RépondreSupprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Des draps de satin, doux jusqu'au bout de la nuit...
SupprimerLes parfums, les couleurs, la douceur chantent dans tes mots, enluminent le soir et s'épanchent dans la nuit...
RépondreSupprimerla magie d'un instant dans une valse d'éclats de lumières.
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