L’eau des
bassins chahute le filet de la nuit
Avec une
nonchalance piquante,
Au rythme frileux
du vent de l’hiver.
Dans le son
roux de la mélopée chagrine du clapot,
Se mirent des
reflets hors du présent.
La noce glaciale
est partout,
Dans les
robes colorées du kiosque,
Dans le
bruit de nos pas,
Dans l’attente
d’un flou baiser,
Dans ta
main qui se serre contre la mienne…
De longs
rideaux d’étincelles blanches
Nous
chantent les rires des enfants
Déjà
effacés dans l’audace du silence.
Oh ! Le fou bonheur éphémère des délices éternels…
Angers, jardin du Mail, 28 décembre 2020, 18h00...
C'est magnifique, ces reflets, ces éclats...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup "le fou bonheur éphémère des délices éternels"
Bises
Oui, c'est beau, comme mis en musique par un musicien improbable.
SupprimerEt le temps valse sur le miroir d'eau...
Bises poète.
Ah ben voilà sur l'ordinateur c'est plus facile de voir ce que l'on fait ! De superbes photos de Noël, je les aurais adorées en illustrations dans mon recueil ! Et que dire de tes vers sinon que j'aurais aimé les écrire, en fait je prends le tout, vous me faites un prix, m'sieur !
RépondreSupprimerle fou bonheur des délices éternels est éphémère et c'est tant mieux pour moi ! (hihihi)
Salutations du jour
Le temps qui nous construit doucement trace des mots qui nous enivrent.
SupprimerEt l'imagination fait le reste.
Par notre plume, nous ne sommes que de modestes attrapes rêves.
Belle soirée.
Reflets, scintillements éphémères
RépondreSupprimerBonheur d'instant
Sous les rideaux scintillants des lumières,
cueillir tes mots est un vrai plaisir poétique,
images et mots des musiques à garder précieusement...
A lire ton commentaire, je me dis que c'est une bonne idée de m'être mis à écrire un jour.
SupprimerJe suis touché, ça me booste un peu en cette période délicate, pleine d'incertitudes.
Tout simplement merci.