Je frôle de mes doigts, à peine tièdes, les derniers soubresauts
de mes songes justes enfuis. C’est la fin du jour, l’horizon incandescent s’est
étouffé depuis peu de temps. Sur la vitre s’embuant pour mieux enfouir mes
regrets, le bleu est déjà froid.
Le vent tressaille sous les cinglants coups de fouet des bourrasques arrogantes. Le crachin glacé a déposé ses empruntes dans la transparence de la vitre, sur cette lanterne qui veille.
Elle veille sur l’asile où mon cœur se repose, gardienne
de mes doutes.
La nuit est la maison où je respire quand le ciel perd
ses nuages. Quand le jour perd son éclat. Quand mon chemin se perd dans le
noir.
La lanterne me sourit. La nuit se dépose sur le silence en ombre appliquée, enroulée autour des tourbillons outremer valsant au jardin. Des lucioles s’accrochent à la pluie et chantent l’improbable Noël qui piétine, les pieds dans la boue.
La lumière est toujours bienveillante ...
RépondreSupprimerBelle journée à vous !
Même,
Supprimeret surtout,
dans les moments les plus sombres,
la lumière est là.
Elle sait nous attendre...
Une lanterne qui veille
RépondreSupprimeret qui éclaire ta poésie de lucioles d'espoir...
Il y aura toujours
Une flamme d'espérance
Une étoile accrochée
Aux rivages du soir
Un sentier de lumière
Pour des chemins à vivre
Oui, toujours.
SupprimerUne flamme qui réchauffe le cœur.
La lanterne illumine et éclaire l'esprit de bonheur, elle vagabonde avec l'astre de la nuit.
RépondreSupprimerElle veille sur la lumière pure, son pôle, son midi, le soleil et la lune aux traits de visages humains déchirant le temps qui passe, sur le chemin obscur ténébreux.
Et si la clarté meurt chaque soir, elle renaît chaque matin, et l'on prend en elle l'espoir et la confiance en la pérennité de la vie et sa force puissante.
Le soleil se faufile par la fenêtre d'une pièce et se reflète dans un miroir suspendu à un mur qui la rejette sur un autre mur, et la renvoie sur le sol....
Et elle tisse avec la nuit un drap de velours, rassurant.
SupprimerTes mots sont beaux ainsi brodés.