Extrait de "Mots en Loire"
Agrippé au regard du soir,
Mon cœur saigne en silence.
La pluie diffuse une chanson monotone,
Et les oiseaux frissonnent.
Pas de lune.
Pas de rire.
L'absence creuse son sillon d'indifférence,
Sous la charrue de l'abandon.
Le soc de ma raison décroche les pierres
De la terre
Dans un cri blanc,
Glacial.
Rêves déchirés.
Patience brisée.
La lumière bleue tamise mon ennui.
Je n'entends plus ton sourire.
Je n'écoute plus le chant de tes mains étonnement aériennes.
Demain, peut-être.
La lune docile sortira de sa boite.
Fusera une foule de rires désinvoltes,
Amoureux et heureux.
Mon cœur saigne en silence.
La pluie diffuse une chanson monotone,
Et les oiseaux frissonnent.
Pas de lune.
Pas de rire.
L'absence creuse son sillon d'indifférence,
Sous la charrue de l'abandon.
Le soc de ma raison décroche les pierres
De la terre
Dans un cri blanc,
Glacial.
Rêves déchirés.
Patience brisée.
La lumière bleue tamise mon ennui.
Je n'entends plus ton sourire.
Je n'écoute plus le chant de tes mains étonnement aériennes.
Demain, peut-être.
La lune docile sortira de sa boite.
Fusera une foule de rires désinvoltes,
Amoureux et heureux.
"Demain, peut-être.
RépondreSupprimerLa lune docile sortira de sa boite.
Fusera une foule de rires désinvoltes,
Amoureux et heureux."
Il faut y croire et dans l'éclaircie du ciel, il y aura peut-être l'ombre d'un sourire et une présence éphémère certes, mais une présence quand même
Y croire, oui y croire...
SupprimerIl viendra de bien loin le vent qui ouvrira les portes d'un autre monde.
Un poème métaphorique qui parle de ce que l'on vit en ce moment...
RépondreSupprimerMoi aussi, la foule et les rires me manquent.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ce silences là sont si longs...
SupprimerJ'ai retrouvé les rires de nos enfants, de notre petite fille ce weekend.
Une belle page de doux bonheur, surtout quand elle nous a dit:
"Maman a un bébé dans son ventre..."
Bises d'espoir.
Oui demain peut être, il faut y croire, avoir confiance.
RépondreSupprimerLa confiance, maitre mot de notre avenir.
SupprimerBonjour Étienne,
RépondreSupprimerJe lis dans tes mots la douleur de l'attente amoureuse, de l'absence... Un sujet qui t'a toujours inspiré une si belle et délicate poésie. Il n'y a qu'un poète qui sait écrire cela de cette manière, et tu en es un.
Bises.
Fabrice
Tu as tout saisi.
SupprimerJe ne suis pas étonné, je connais ta sensibilité.
Bises Fabrice.