Le temps s’est tendu en tissant la trame de ton absence. Puis
s’est emmêlé dans un tendre rayon de soleil venu se coucher sur la chaise qui
ne t’attendra plus. Valsent les fines poussières qui s’agitent dans un léger
tourbillon affolé.
C’est un moment rempli de vide où l’ombre enchaîne ma
mélancolie, mes regrets, ma peine, à la lisière de la lumière.
Je vois pourtant ta main soulever le rideau plissé, brodé de
fils blanc et gris… tremblant encore de la clarté de ta voix.
Cette place-là, c’est la tienne. Celle de tes yeux bleu
océan, de ton parfum suranné où se mêlent la rose et le jasmin, de ton rire clair.
Je sais que là où tu te reposes de ton long voyage bordé de
souffrance, il y a une fenêtre, un rideau laissant se reposer le jour sur une
chaise. Assise, tu fais rouler dans d’incessants bavardages, tes mots sucrés…
Ton poème est de toute beauté empli de chagrin et d'émotion...Oui, il faut espérer que ceux qui sont partis ont des fenêtres pour nous faire de petits signes de loin...
RépondreSupprimerJe t'offre ce poème il était pour ma maman...
L'image c'est elle ainsi que le foulard et son livre de messe
https://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.com/search?q=h%C3%A9l%C3%A8ne
Merci pour ce précieux cadeau.
SupprimerJ'encaisse, mais il reste une parenthèse noire qu'il sera difficile de gommer.
Difficile d'effacer...Les mots de ma maman me manquent...Toujours envie de l'appeler au téléphone, je n'ai pas effacé son numéro...Mon papa est parti avant, isolé dans sa mémoire perdue et maman a essayé de le remplacer...
SupprimerEn quelques mois j'ai perdu ma tata, ma marraine, pour moi une grande sœur et une confidente et mon oncle instit qui m'a donné au début de ma carrière beaucoup de conseils...En ces jours de confinement, ils forment une grande bulle de vide...On ne se remet jamais totalement de l'absence de ceux qu'on a aimés...
Nous les aimons toujours et ils restent à nos cotés.
SupprimerC'est ce qui nous bouscule, nous rend triste, dès qu'un instant passé avec eux nous revient à la mémoire à l'occasion d'un lieu, d'une lumière, d'une chanson.
Nos vies sont faites de toutes ces personnes qui nous ont accompagnées sur notre chemin.
C'est ce qui fait notre force.
Quelle émotion à te lire ce matin letienne. Comment trouver des mots qui réconfortent ?
RépondreSupprimerSuis de tout coeur avec toi et ta famille.
Bien amicalement.
Les mots de réconfort, il n'y en a pas.
SupprimerSauf ceux que l'on pose sur le papier.
Je sais qu'ils vont me libérer.
Merci pour ton soutien.
Tu sais trouver les mots qui font mouche.
RépondreSupprimerBeaucoup d'émotion à lire ces mots sucrés qui ont une saveur un peu amère...
Tendres bisous
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L'absence est plus lourde que le départ.
SupprimerCes petits instants là me manquent plus que tout.
L'après est amère, tu sa mille fois raison.
Bises soleil.
La photo est magnifique. La consolation est dans la beauté, un peu...
RépondreSupprimerQue tu trouves la photo magnifique me touche.
SupprimerJe l'a prise au feeling, sans réglage particulier, juste pour profiter de cette belle lumière éphémère.
Tu sa raison, le beau console. Si c'est un peu, c'est déjà un début.
Salut mon ami,
RépondreSupprimerJe suis désolé d'apprendre, en lisant ce magnifique texte, que tu as perdu un être cher.
On ne peut jamais se consoler totalement du manque car l'absence est là, c'est elle qui nourrit le manque et qui nous fait comprendre, jour après jour, qu'il n'y aura pas de retour. Même s'il est vrai que ceux qu'on aime restent un peu avec nous tant qu'on pense à eux, tant qu'on parle d'eux. On ne s'habitue pas vraiment à l'absence, on apprend juste à vivre avec. Et c'est déjà pas mal.
Prends soin de toi.
Bises.
Fabrice
Un début de printemps chaotique en effet.
SupprimerLa vie est ainsi faite de moments pleins de douleurs,
je cherche avec les mots à rebondir.
Parce que en dépit de tout, la vie continue.
Belle soirée. Je t'embrasse.
Ce poème me touche beaucoup et me parle, je pense bien sûr à ma belle-soeur disparue il y a peu. Il me faudra du temps pour réaliser vraiment qu'elle est partie. Et pourtant, ce matin, je sais qu'elle était là...
RépondreSupprimerMême si notre cœur semble vide, l'amour porté à ceux qui partent trop tôt, perdure.
SupprimerTous les souvenirs fabriqués grâce à eux, avec eux, prennent alors leur place pour nous accompagner.
Ils vivent en nous définitivement.