Mes mots se balancent
sur le fil des heures s’égrainant
Au firmament de ma
plume paresseuse.
Facétieuse pendule
à l’épreuve du temps.
La nuit frôle ma
page avec sa multitude de silences.
Spleen flou et froid,
baisers en quête de ton visage absent...
Le sablier, tu
sais, m'agace si tu n'es pas là!
La soif d'être à
toi te dévore.
Alors je laisse le
jour mourir sur tes épaules
Quand,
Dans la ville
grouillante,
Tu files
De ce pas souple
que j'aime par-dessus tout.
J’imagine le vol
de tes cheveux,
Dans l'ombre des
lumières étranges
Désertée de mes mains.
Ton absence me
pèse à te savoir si légère
Sur les pavés
humides de Saumur.
J’entends la
musique de tes talons meubler la nuit naissante.
Je devine tes
lèvres offrant ton sourire aux passants toujours pressés...
Les quais de Saumur (49), juin 2019.
Mais surtout je
sais,
Que dans une heure
ou deux,
Tu vas me revenir,
Rieuse et bavarde,
Et ton baiser aura le goût du feu!
Que tes mots brinquebalés ici sont beaux pour ton absente, cependant si présente sur la page.
RépondreSupprimerTu l'attends. Elle revient.
Merci letienne.
Séparation inévitable, nécessaire, je ne sais pas trop.
SupprimerC'est la ronde de la vie.
Bonjour Étienne,
RépondreSupprimerL'absence alimente le manque, la frustration.
Les retrouvailles n'en sont que plus...brûlantes !
J'adore cette poésie-là, certaines expressions sont carrément sublimes ("le sablier, tu sais, m'agace si tu n'es pas là", "J'entends la musique de tes talons meubler la nuit naissante"...).
Beau mercredi, poète.
Bises
Fabrice
La frustration n'est jamais bien longue.
SupprimerMieux, elle génère une envie folle puisque le retour est programmé.
Il n'y a que la durée de l'attente qui n'est pas maitrisée.
Bises mon ami poète.
Délicatesse des mots pour parler de l'amoureuse qui n'est pas là. Mais quand elle reviendra, l'attente se transformera en passion de feu. La vie nous met à dure épreuve ces temps-ci mais l'Amour reste le plus fort, coûte que coûte. Bises alpines... de loin.
RépondreSupprimerCe confinement nous construit un peu plus.
SupprimerC'est si doux d'être deux...
Elle ne déroge pas au règles, Elle reste confinée, Elle n'est pas partie à Saumur...
Pas cette fois, mais ça c'est une autre histoire.
Comme tu l'imagines bien..on sent que l'amour est fort !
RépondreSupprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Même quand nous sommes ensemble elle me manque.
SupprimerBises de nuit.
L'absence de ceux qu'on aime dessine les contours de leur présence sur le papier de nos mémoires
RépondreSupprimerComme tu l'écris bien ce sentiment.
SupprimerJ'aime beaucoup cette phrase.
Merci de l'avoir déposée pour mon billet.