Un grand oiseau écarte ses ailes au-dessus de nos
têtes.
Un vent
musical écoute les absences de l’âme, renverse la tête de l’oiseau paresseux,
décoiffe la reine de nuit qui s’éclipse en silence…
Cette
aventure sera belle même si les hommes s’endorment au pied du lit de leurs
maîtresses. Sont-ils aussi fous que grands pour taire leur fragrance
insolente ?
Les
dames, nues et solitaires, les regardent s’oublier dans la fade lumière de la
fin du jour.
L’instant
magique se meure sans musique.
Les
premières nuits d’automne sont ainsi : délicieuses et éphémères.
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