Le sourire est fier, porté par un
soir de velours rouge. Tapis soyeux. Tapis joyeux, dans une arène attentive.
Le regard de la femme est clair,
vif, sans innocence… Sa main flotte jusqu’à ses lèvres entrouvertes, promises,
sensuelles…
La salle est plongée tout entière
dans l’ombre évanescente des tentures. Derniers bavardages feutrés, premiers
silences obligés…
Elle ferme les yeux,
rayonnante !
Elle se cambre, longiligne,
mouvante.
Elle attend, elle invente, elle
est amante sans sofa… la nuque offerte, cheveux attachés avec un peigne en
ébène.
Elle laisse les prunelles
distantes caresser sa robe, son corps qui se devine nu sous la toile fine…
Le spectacle sur la scène
s’oublie, il est dans la salle.
Elle le sait, elle frissonne…
Dans la rumeur bleue se détache le
peigne.
Les cheveux roulent sur ses
épaules à la peau mate.
L’étreinte est fugitive,
inventive.
La vanille fleurit dans la bouche.
La cannelle oscille dans le nez…
Mes yeux vibrent et le rideau se
lève…
C'est magnifique, sensuel et envoûtant.
RépondreSupprimerJ'adore.
¸¸.•*¨*• ☆
Je me doute...
SupprimerBises soyeuses.
On n'ose respirer en te lisant tellement l'instant est fragile. Merci pour cette belle sensualité. Bises alpines.
RépondreSupprimerSi je pouvais te faire respirer ces parfums là... le moment serait encore plus fragile.
SupprimerBises ligériennes.